Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/httpd/vhosts/fossette-magazine.com/httpdocs/wp-content/plugins/mailpoet/vendor/cerdic/css-tidy/class.csstidy.php on line 886
Créateurs – FOSSETTE http://fossette-magazine.com Le Blog Fri, 02 Mar 2018 10:26:52 +0000 fr-FR hourly 1 http://fossette-magazine.com/wp-content/uploads/2017/05/cropped-logo4-32x32.png Créateurs – FOSSETTE http://fossette-magazine.com 32 32 Design by Lylo : la bonne étoile de Laïla Jalal http://fossette-magazine.com/decoration-dinspiration-orientale/ http://fossette-magazine.com/decoration-dinspiration-orientale/#respond Fri, 02 Mar 2018 07:43:39 +0000 http://fossette-magazine.com/?p=7844 Tissus moirés et matières naturelles, inspiration orientale et style épuré : avec Laila Jalal, de Design by Lylo, la décoration métissée a encore de beaux jours devant elle. Intuitive et bosseuse, la créatrice grenobloise trace son sillage en douceur, mais sans relâche aucune. Sitôt entrés dans le showroom d’inspiration orientale de Laïla, on est saisis. Par...

Read More

Cet article Design by Lylo : la bonne étoile de Laïla Jalal est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
Tissus moirés et matières naturelles, inspiration orientale et style épuré : avec Laila Jalal, de Design by Lylo, la décoration métissée a encore de beaux jours devant elle. Intuitive et bosseuse, la créatrice grenobloise trace son sillage en douceur, mais sans relâche aucune.

Sitôt entrés dans le showroom d’inspiration orientale de Laïla, on est saisis. Par les couleurs ; prune, taupe, bleu nuit constituent son univers. Par la profusion d’objets mais qui tous, semblent à leur place ; magazines de déco savamment empilés, échantillons de tissus précieux couleur anthracite ou chocolat, ô et puis ce rouleau de soie bleu sublime déniché au marché des soies à Lyon…

 

On n’a qu’une envie, s’enfoncer dans le douillet canapé gris anthracite essaimé des coussins de sa ligne Design by Lylo avec ce motif doré si caractéristique… Mais nous y reviendrons. On pose un œil sur le sofa marocain dont Laïla dit qu’il prend trop de place, l’autre sur le portrait en noir et blanc d’une sublime jeune fille. C’est Laïla. Une princesse aux boucles brunes et au port royal qui vous fixe de ses yeux immenses.

« Je vous prépare un thé, un café propose-t-elle en remettant un peu d’ordre alors que tout est parfait. Mon métrage de ce matin a pris plus de temps que prévu alors… » s’excuse-t-elle encore. Mais de quoi ? Nous, on profite du décor. De cette atmosphère orientale à la fois paisible et vibrante. Les bobines de fil côtoyant les nouveaux modèles de coussins dont un, sublime, en cuir bleu nuit, les photos de famille parsemées aux quatre coins de la pièce, les lampes au design minimaliste posées sur la cheminée ; rien ne manque. L’histoire peut commencer.

Celle d’une belle jeune femme à l’âme de créatrice mais qui choisit les sciences. Une carrière d’ingénieur en micro-électronique et un enfant plus tard, cette native de Casablanca devenue Grenobloise se pense comblée, mais un beau jour pourtant, elle prend un nouveau cap. Changement de décor, d’objectif ; Laïla suit une formation aux ateliers Grégoire pas loin de St-Germain et ses éditeurs de tissus. Et elle crée à tour de bras ; le cuivre côtoie le velours bleu nuit, le lin naturel la soie luxueuse, la peinture les carrés de ciment.

 Elle suit un stage à Marrakech, enthousiasmée par la décoration d’un hall d’hôtel (« Il faut savoir dépoussiérer sans complexe les lieux les plus mythiques ; leur donner une nouvelle flamboyance ! »). Sa ligne Design by Lylo confirme son talent qu’elle voudrait aujourd’hui confronter à la déco d’un café « Un lieu encore très masculin, et pourtant, j’aime le style industriel mais pourquoi ne le féminiserait-on pas ? ». Pour cette créatrice qui ne craint pas les mélanges, il ne faut pas avoir peur de bousculer les styles et de faire bouger les lignes de la déco. Avec la couleur qui réveille, le papier peint révélant une identité, le velours qui sublime, Laïla crée des environnements, des atmosphères, des espaces qui reflètent l’âme de ses occupants ou de ses visiteurs.

Cette empreinte qu’elle laisse, on la voudrait bien, déposée, dans notre home sweat home. Ou dans notre café préféré. Car de Laïla, on se sépare à regret.

Retrouvez Laïla sur Design by Lylo

 

Cet article Design by Lylo : la bonne étoile de Laïla Jalal est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
http://fossette-magazine.com/decoration-dinspiration-orientale/feed/ 0
Fanja Ralalatiana : La mode belle et rebelle http://fossette-magazine.com/fanja-ralalatiana-mode-belle-rebelle/ http://fossette-magazine.com/fanja-ralalatiana-mode-belle-rebelle/#respond Mon, 31 Jul 2017 07:36:30 +0000 http://fossette-magazine.com/?p=7378 Rares sont, parmi les créateurs, ceux qui parviennent à réussir le difficile équilibre entre douceur et force, mode chic et allure choc, sensualité et caractère. Fanja Ralalatiana est de ceux-là, inspirée par le souvenir d’une grand-mère surdouée de la couture qui lui a ouvert la voie. Peu d’histoires, en vérité, débutent comme un conte de fées…...

Read More

Cet article Fanja Ralalatiana : La mode belle et rebelle est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
Rares sont, parmi les créateurs, ceux qui parviennent à réussir le difficile équilibre entre douceur et force, mode chic et allure choc, sensualité et caractère. Fanja Ralalatiana est de ceux-là, inspirée par le souvenir d’une grand-mère surdouée de la couture qui lui a ouvert la voie.

Peu d’histoires, en vérité, débutent comme un conte de fées… Une petite fille qui déballe les cartons de sa grand-mère lors d’un déménagement, et qui tombe sur un monceau de belles étoffes brodées à la main.  Et merveille, une fois dépliées, celles-ci se révèlent des robes d’une classe infinie confectionnées en lamba (tissu traditionnel de Madagascar) (1) ou à partir de nappes brodées. Couturière à Tana, sa grand-mère était donc un précurseur en pratiquant l’up-cycling (recyclage) avant l’heure !

« Ça a été une révélation, se souvient avec émotion Fanja. Je trouvais ses tenues tellement majestueuses que j’ai réalisé à quel point ma grand-mère était douée. Et j’ai voulu suivre sa voie. » Fanja tient parole. Après le collège, elle s’inscrit en BEP mode et arts au lycée Pierre-Doriole de La Rochelle où la famille s’est installée quand elle avait dix ans.

Parmi ses sources d’inspiration, le style de Naomi Campbell, le talent de Ralph Lauren dont la fluidité des robes l’époustoufle encore et l’empreinte indélébile que Coco Chanel a laissé dans la mode. « Elle a libéré les femmes ; elle avait vraiment un côté révolutionnaire ! ».

« Personne n’a le monopole de l’allure ou de la féminité. »

Ayant débuté avec les moyens du bord, la jeune femme a appris à associer, mixer, confronter tous les tissus avec une préférence pour le mélange dentelle et organza, le raphia et la soie, n’hésitant pas à travailler la… toile de voilier, qu’elle habillera de ceintures en nœuds marins ! Dans son atelier de couture : le K-rpediem Mode (2), puis sur les podiums, elle ose les tenues décalées, voire déstructurées.

« Pour moi, note-t-elle, la mode est universelle et le métissage des tissus est à l’image d’un monde cosmopolite où tous les univers recèlent des trésors. Personne n’a le monopole de l’allure ou de la féminité. » Ce que Fanja aime aussi, c’est créer pour des femmes à la fortes et douces, ultra féminines et dotées de caractère, belles et rebelles. Un mélange à l’image de sa double culture : la diversité et du dynamisme que propose la vie Européenne, de l’autre nourrit d’une philosophie   » celle de vivre l’instant présent « .

Son rêve : avoir un jour sa propre maison de couture pour faire voyager son idéal d’une mode universelle. C’est tout le bien qu’on lui souhaite !

https://fanjakrpediem.jimdo.com/

Photos Richard Vinchon et Franck Blanquin

(1) Le « Lamba » – mot  à mot « tissu » – est le vêtement traditionnel malgache. Cette étoffe portée par les hommes et les femmes sur les épaules sera de toutes les cérémonies. Il renferme toute une partie de la culture malgache.

(2) « J’aime bien la définition de l’expression « Carpediem ». Ça me correspond tout à fait »

Cet article Fanja Ralalatiana : La mode belle et rebelle est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
http://fossette-magazine.com/fanja-ralalatiana-mode-belle-rebelle/feed/ 0
La reine Margaux http://fossette-magazine.com/la-reine-margaux/ http://fossette-magazine.com/la-reine-margaux/#respond Thu, 29 Jun 2017 06:22:37 +0000 http://fossette-magazine.com/?p=3359 Rien ne semble arrêter la jeune styliste, Margaux Marionette, qui dessine une mode ultra girly et fraîche à la fois, aux couleurs pop de son île, la Réunion. Rencontre. Top courts et jupes évasés, tissus ethniques ou couleurs pop, comment définissez-vous votre style ? Je ne sais pas si on peut parler de style défini, évidemment...

Read More

Cet article La reine Margaux est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
Rien ne semble arrêter la jeune styliste, Margaux Marionette, qui dessine une mode ultra girly et fraîche à la fois, aux couleurs pop de son île, la Réunion. Rencontre.

Margot 1

Top courts et jupes évasés, tissus ethniques ou couleurs pop, comment définissez-vous votre style ?

Je ne sais pas si on peut parler de style défini, évidemment j’aime certaines choses plus que d’autres mais quand je crée je pense surtout au type de femme qui portera mes vêtements et c’est ça qui m’inspire, une même femme peut avoir différents style dans sa garde-robe non ? Et qui pourtant lui correspondent et font sa personnalité. Je crée la mode pour une femme de caractère, indépendante et audacieuse. Par des coupes structurées je mets en avant la force et le dynamisme de la femme mais je n’en oublie pas pour autant la féminité et l’élégance que je transcris au travers de détails, de couleurs ou de matières.

 La mode ethnique et le wax gagne du terrain et séduisent en Europe et en Amérique du Nord, pourquoi selon vous?

La mode s’inspire souvent de cultures étrangères, elle a, je pense, besoin d’exotisme pour se renouveler et s’ouvrir à d’autres visions que la mode occidentale. Ce n’est pas non plus un copié collé mais un hommage à une culture qui nous apporte ses richesses. Ici pour le wax et la mode ethnique en général, c’est à mon avis « l’image » qui y est associée qui séduit. Ce côté coloré, joie de vivre, dynamique séduit les occidentaux peut être plus habitués à une mode moins extravagante dans ses motifs et couleurs.

 De quel styliste vous inspirez-vous?

J’aime les structures de Balmain, les fluidités de Elie Saab , les imprimés d’Emilio Pucci, les couleurs de Manish Arora, le côté rétro de Miu Miu.

 La classe ultime selon vous ?

L’élégance sans avoir besoin d’en faire trop ! Ni trop chargé, ni trop tape à l’œil ni trop court etc… Et pour moi, pas besoin du dernier it bag ou de la dernière fringue tendance, la classe c’est aussi une attitude, une façon d’être, de se tenir… On peut être classe dans différents styles! Mais quand je vois une femme avec de l’allure, je vois une femme sûre d’elle, portant des vêtements adaptés à sa morphologie (très important !) associés avec goût et harmonie et des accessoires qui embellissent la tenue mais qui ne prennent pas le dessus. La classe c’est aussi la simplicité.

Comment rester fraîche, y compris par fortes chaleurs ?

Par fortes chaleurs je privilégie les robes ou jupes évidemment mais dans des coupes fluides qui ne vont pas me coller au corps et qui lui permettent de respirer.

Vous n’envisagez pas la mode en noir et blanc ?

Si, bien sûr, c’est comme ça d’ailleurs que je l’ai envisagée pour la collection de mon diplôme, enfin je pense quand même que j’ai besoin d’une couleur, pas forcément flashy ou criarde, mais une touche colorée pour dynamiser une collection. Pas facile à croire quand on voit ma collection mais pour celle-ci j’étais revenue dans mon île après mes études à Paris et j’étais tellement contente que je crois que j’ai voulu que tout le monde le sache ! Et sache à quel point j’aime cette île.
www.margauxmarionette.com
https://www.facebook.com/margauxmarionettecreations

Margaux_lookbook-5664Margaux_lookbook-5631OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Cet article La reine Margaux est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
http://fossette-magazine.com/la-reine-margaux/feed/ 0
« Les stylistes de l’Océan Indien ont du talent » ! http://fossette-magazine.com/les-stylistes-de-locean-indien-ont-du-talent/ http://fossette-magazine.com/les-stylistes-de-locean-indien-ont-du-talent/#respond Sat, 02 Jul 2016 05:57:02 +0000 http://fossette-magazine.com/?p=5186 Qui aurait pu imaginer que le premier concours de stylistes de l’Océan Indien représenterait, sept ans plus tard, un tel vecteur économique et social dans la région ? En choisissant pour thème l’éco-création, il s’affirme de surcroît cette année comme un levier essentiel du développement durable. Et si la styliste Sakina M’sa rejoint l’aventure, on peut...

Read More

Cet article « Les stylistes de l’Océan Indien ont du talent » ! est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>

Qui aurait pu imaginer que le premier concours de stylistes de l’Océan Indien représenterait, sept ans plus tard, un tel vecteur économique et social dans la région ? En choisissant pour thème l’éco-création, il s’affirme de surcroît cette année comme un levier essentiel du développement durable. Et si la styliste Sakina M’sa rejoint l’aventure, on peut raisonnablement penser que les créateurs ont désormais une vraie chance de s’ouvrir à l’international.

Photos Anael Boulay

Wardat Monjoin est aux anges. Le chemin a été long, la route pavée d’embûches mais la présidente d’ALCOI*, organisatrice du Salon de la mode dans l’océan indien, sent bien qu’une étape décisive a été franchie. Son récent déplacement à La Réunion pour remettre son prix à Maria Rousset, gagnante de l’édition 2015, lui a permis de révéler aux médias à quel point le potentiel de création était fort dans la région et les perspectives de développement immenses. Remettre le Salon de la mode organisé à Mayotte en orbite, c’était déjà essentiel, mais il s’agissait surtout de rappeler que la mode, c’est autre chose que de promouvoir le développement dans les îles, d’enseignes européennes. L’objectif, a martelé Wardat Monjoin, c’est d’aider au développement des stylistes des îles, et d’inciter les fashionistas à s’habiller chez eux plutôt que chez Mango.

_MG_0306 _MG_0320 (2) _JLC2493 _JLC2524

Diversité des univers et élan de modernité

A l’heure où l’Afrique semble renouer avec les succès et offre davantage d’opportunités pour les créateurs, la région océan indien révèle elle aussi une nouvelle génération de stylistes dont la diversité des univers exprimée avec un réel niveau de modernité semblent tout à fait en phase avec les aspirations d’une clientèle occidentale. Le dynamisme est bien réel dans l’océan indien où de solides talents comme Erika Vembouly, Moinecha Hariti, Patricia Fortuné, Isabelle Gastellier, Carline Grunfelder et bien d’autres réussissent à séduire la clientèle locale mais rêvent de conquérir le marché occidental. Ces créatrices ne se sentent nullement dans l’obligation de créer des collections avec des coupes traditionnelles ou du wax et évitent soigneusement de tomber dans le cliché. Formidable tremplin pour les créateurs de l’océan indien, le Salon de la mode de Mayotte, face à un marché en plein essor, favorise une structuration lente, mais bien réelle, de l’industrie de la mode dans l’océan indien et offre une précieuse visibilité aux créateurs. Rodrigues, le Mozambique, les Comores, le Kenya, la Réunion… chaque île ou pays africain envoie désormais des candidats, avec plus ou moins de succès à la clé !

La 7e édition du Salon de la mode sera décisive pour poursuivre l’œuvre accomplie par ALCOI. Lancée au départ pour promouvoir entrepreneuriat des femmes de la région, le Salon de la mode organisé à Mayotte a battu en brèche tous les préjugés pour faire participer les stylistes de l’Océan Indien et de certains pays africains à son défilé. Tout l’enjeu est désormais de convaincre les jeunes des formidables opportunités qu’offre le secteur textile. Certains stylistes commencent à en vivre à la Réunion, à Mayotte, à l’Ile Maurice bientôt à Madagascar et aux Comores. À travers tout l’océan indien, les créateurs, portés par ALCOI, s’attachent à fabriquer des vêtements qui puissent s’exporter mais aussi se porter à Paris, Nosi Be, Londres, Rodrigues ou Pemba. Occident, nous voilà ! pourraient-ils clamer.

Isabelle GAZANIA-HAAS

 

 

Cet article « Les stylistes de l’Océan Indien ont du talent » ! est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
http://fossette-magazine.com/les-stylistes-de-locean-indien-ont-du-talent/feed/ 0
Le style Hayati Chayehoi http://fossette-magazine.com/le-style-hayati-chayehoi/ http://fossette-magazine.com/le-style-hayati-chayehoi/#respond Wed, 03 Feb 2016 06:37:52 +0000 http://fossette-magazine.com/?p=4571 Elle est l’une des plus belles révélations de la Black Fashion Week 2014. Avec ses coupes droites et aérées, Hayati Chayehoi s’affirme par un style de caractère mi- casual, mi-preppy. Styliste de caractère, elle détonne ! Comment définiriez-vous le style Hayati Chayehoi ? Un style unique, frais qui mixe originalité et simplicité. Le monde entier m’inspire ; ses...

Read More

Cet article Le style Hayati Chayehoi est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
Elle est l’une des plus belles révélations de la Black Fashion Week 2014. Avec ses coupes droites et aérées, Hayati Chayehoi s’affirme par un style de caractère mi- casual, mi-preppy. Styliste de caractère, elle détonne !

RED CAPE with logo

Comment définiriez-vous le style Hayati Chayehoi ?

Un style unique, frais qui mixe originalité et simplicité. Le monde entier m’inspire ; ses cultures et ses couleurs sont un vivier !

Vous êtes originaire des Comores, quel lien gardez-vous avec l’Océan Indien et participe-t-il de votre inspiration ?

Of course ! Mes origines comoriennes sont à la base de mes inspirations ou du moins my first inspiration ! Tout a commencé avec ma maman, (couturière) à la maison ; partout il y avait autour de moi des tissus imprimés ; le lesso (khanga) et des shiromani (tissu traditionnel comoriens). Ensuite, curieuse des autres cultures et tissus, j’ai agrandi mon champ de vision !

hayati-chayehoi-6

On sait que la Corée du Sud vous fascine aussi…

La Corée du sud est pour moi la capitale de la mode depuis un bon moment ! Je pense que mon originalité au niveau des coupes et des lignes me vient de là.

Lors de la troisième édition de la Black Fashion Week, votre collection déclinée en bleu cobalt, le blanc et le turquoise à grosses fleurs blanches et jaunes a fait sensation… Comment comptez-vous nous étonner par la suite ?

Je ne sais pas si je vais vous étonner (rires) mais je compte travailler, travailler, et encore travailler afin de vous offrir un résultat unique !

Hayati-Chayehoi-créatrice-de-mode.5-640x427

Cet article Le style Hayati Chayehoi est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
http://fossette-magazine.com/le-style-hayati-chayehoi/feed/ 0
Bahati Sugar invente la mode ethnico-européenne http://fossette-magazine.com/bahati-sugar-invente-la-mode-ethnico-europeenne/ http://fossette-magazine.com/bahati-sugar-invente-la-mode-ethnico-europeenne/#respond Sat, 26 Dec 2015 11:54:05 +0000 http://fossette-magazine.com/?p=4563 « Les jeunes comoriens doivent s’approprier les tenues traditionnelles! »; c’est le cri du cœur de Aida Mkontsi, créatrice de la marque Bahati Sugar, un nom qui fleure bon le sucre d’orge et qui rappelle à la styliste combien elle raffolait, enfant, des friandises. Rêvant de marcher sur les pas d’Alaïa et de Saab, elle revisite la...

Read More

Cet article Bahati Sugar invente la mode ethnico-européenne est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
11221903_10200860928801841_6845674557353961389_n

« Les jeunes comoriens doivent s’approprier les tenues traditionnelles! »; c’est le cri du cœur de Aida Mkontsi, créatrice de la marque Bahati Sugar, un nom qui fleure bon le sucre d’orge et qui rappelle à la styliste combien elle raffolait, enfant, des friandises. Rêvant de marcher sur les pas d’Alaïa et de Saab, elle revisite la mode comorienne en la modernisant.Détonnant!

Blouse en mousseline noire et jupe wax, tissu africain et crêpe blanc associés à un pantalon slim, robe en matelassé blanc et mix wax-endui doré, vous êtes une adepte du mélange des genres ?

J’aime les tissus d’Afrique et d’Europe, la mixité et la diversité. Mélanger les tissus est une façon pour moi de réunir les continents dans un seul entité pour n’en faire qu’une. À travers mes créations, je fais ce mélange afin que la personne qui porte Bahati Sugar puisse représenter la mixité et pourquoi pas se démarquer des autres.

DSC05060

Bahati Sugar, on dirait un nom de friandise… d’où vient le nom que vous avez donné à votre marque?

Oui, on me le dit souvent d’ailleurs. Je raffole des friandises depuis toujours ; c’est de là que m’est venu le surnom de « Sugar ». J’ai ensuite ajouté « Bahati », qui signifie chance en comorien.

Qui vous inspire ? Elie Saab et Azzedine Alaïa, les tissus du monde ainsi que la musique traditionnelle comorienne.

Quels sont vos tissus de prédilection ? J’ai une préférence pour le chiromani et le wax mais j’aime tous les tissus comme la dentelle, le velours, satin, et bien d’autres.

Avec vous, la robe de soirée devient… ethnico-européenne, qu’entendez-vous par là ? La robe dos nu chiromani et satin en est-elle le meilleur exemple ?

Ethnico-européenne est un mot qui résume bien mon style, le mixage de tissus. La robe dos nu rouge en chiromani/satin est un bel exemple car c’est une robe qui est composée de deux tissus entre le chiromani porté par la femme comorienne et le satin souvent porté en Occident. Un tissu traditionnel avec une coupe moderne et européenne.

deborah chiromni

Vous aimez également revisiter la tradition comme la robe de mariée comorienne; doit-elle se moderniser selon vous ?

Revisiter la mode traditionnelle est un défi pour moi car je trouve que les tenues ne sont souvent portées que lors d’événements spéciaux ou par nos ainées. Très peu de jeunes de moins de 30 ans osent s’en vêtir dans leur quotidien ; en modernisant le tissu, j’espère les inciter à se les approprier et toucher une clientèle plus large. Aujourd’hui, cela commence à apporter les fruits car beaucoup de jeunes commencent à en porter dans le sorties, dans le quotidien. C’est une fierté pour moi de pouvoir contribuer à cette démocratisation d’un style vestimentaire.

Qu’est-ce-qui permettrait, selon vous, aux stylistes de l’Océan Indien, d’acquérir plus de visibilité ? Participer à des événements internationaux  ou organiser des événements sur cette thématique qui attirerait des stylistes et créateurs d’autres pays. S’ouvrir au monde et une bonne façon de se faire connaître de partager des savoir-faire et aussi être une source d’inspiration et de créativité. J’en profite pour encourager l’ALCOI qui organise chaque année le prix de l’Océan Indien de la mode.

Cet article Bahati Sugar invente la mode ethnico-européenne est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
http://fossette-magazine.com/bahati-sugar-invente-la-mode-ethnico-europeenne/feed/ 0
«Mayotte, mon amour » http://fossette-magazine.com/mayotte-mon-amour/ http://fossette-magazine.com/mayotte-mon-amour/#respond Thu, 03 Dec 2015 09:03:27 +0000 http://fossette-magazine.com/?p=4474 On ne présente plus Isabelle Gastellier, styliste réunionnaise reconnaissable entre toutes avec ses lunettes rondes et sa cigarette au bec, comme une certaine… Gabrielle Chanel, chez laquelle officiait sa mère. Sur la scène du 6e salon de la mode de Mayotte, ses modèles aux lignes fluides et aux couleurs éclatantes ont littéralement emballé un public...

Read More

Cet article «Mayotte, mon amour » est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
On ne présente plus Isabelle Gastellier, styliste réunionnaise reconnaissable entre toutes avec ses lunettes rondes et sa cigarette au bec, comme une certaine… Gabrielle Chanel, chez laquelle officiait sa mère. Sur la scène du 6e salon de la mode de Mayotte, ses modèles aux lignes fluides et aux couleurs éclatantes ont littéralement emballé un public de connaisseurs. Ce que l’on connait moins en revanche, c’est son histoire d’amour avec Mayotte…

Photos Franco Di Sangro/VM

isabelle gastellier

Ce n’était pas votre première venue à Mayotte mais un retour sur une terre où vous avez des racines, n’est-ce pas ? Etrange pour une Normande ?

Je vais vous le dire franchement, venue il y a 20 ans sur cette île pour voir une amie, a été un choc; je me suis sentie… chez moi. Et quand j’ai dû repartir, mon cœur s’est déchiré. Moi et Mayotte, c’était une rencontre improbable, et pourtant… Y revenir pour le salon de la mode a été aussi fort que la première fois, je ne m’explique pas…

Un père coloriste en tissu, une mère couturière chez Chanel, le bruit de la machine à coude et des ciseaux sur la table de coupe à la maison, vous étiez née pour devenir styliste ?

Vous avez oublié de parler de mes deux grands-mères, couturières elles-aussi… mais aucune ne m’a encouragée… « Ne fais pas ce métier-là, me disaient-elles. »…

Pourquoi cela ?

Parce que c’est un métier dur. Que ces trois femmes ont élevé leurs enfants avec un atelier au milieu de la maison. Mais l’histoire s’est répétée… on n’y peut rien ! Je suis styliste et j’ai cette chance énorme de ne pas me demander pourquoi je me lève le matin.

_DSC0428_

Quelle maison de Haute Couture vous a définitivement mis sur la voie ?

Celle de Jacqueline de Ribes ; j’y ai travaillé d’arrache-pied pour payer mes études d’histoire de l’art.

Le théâtre a tenu également une grande place dans votre vie…

Oui, en, effet, j’ai été costumière pour le théâtre ; c’est aux Avirons, dans ma maison, que je confectionnais mes premiers costumes pour les compagnies réunionnaises et cela a duré huit ans. C’est là, dans ce petit atelier, que j’ai conçu des collections entières de prêt-à-porter.

12346772_10203990361239592_1220198312_n

Parlons de votre atelier showroom, « La Manufacture »…

Il s’agissait d’une grande boutique atelier installée dans les locaux d’une ancienne supérette mais cette aventure a pris fin et j’ai rapatrié mes machines à coudre à la maison. J’ai fait de superbes rencontres, réalisé des choses fabuleuses et je ne regrette rien mais… je suis définitivement une couturière itinérante.et gérer une boutique, c’est trop lourd. On atelier aujourd’hui, se trouve dans mon jardin, où mon amoureux a accroché des plantes suspendues… Notre showroom « Le . G  » est à Saint-Pierre et est ouvert uniquement le vendredi et le samedi.

Confortables et modernes, vos créations donnent le sentiment d’épouser le corps des femmes, sans entrave, est-ce une bonne définition de votre style ?

Oui, absolument ! Je fais des robes que l’on ne doit pas sentir sur soit… Des pyjamas déguisés en robes du soir ! (Rires). Des tenues pour toutes les femmes ; du 34 au 54 ! D’ailleurs, je ne fais pas appel à des mannequins pour mes défilés mais à de vraies femmes, avec des hanches, des fesses, jeunes et moins jeunes… Habiller toutes les morphologies, ça, ça m’intéresse !

otre showroom « Le . G  » est à st pierre et est ouvert uniquement le vendredi et le samedi . Je t invite à consulter notre FB ou alain . G pour y découvrir son jardin suspendu ….

Cet article «Mayotte, mon amour » est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
http://fossette-magazine.com/mayotte-mon-amour/feed/ 0
Toute première fois pour Choumi Créations http://fossette-magazine.com/toute-premiere-fois/ http://fossette-magazine.com/toute-premiere-fois/#respond Sun, 15 Nov 2015 16:18:15 +0000 http://fossette-magazine.com/?p=4355 Il faut bien se lancer un jour et pour Chouhoura Abdallah-Minas, de Choumi Créations, le Salon de la Mode de l’Océan Indien a été plus qu’un grand saut, il a confirmé son potentiel et scellé son avenir. Entretien avec une créatrice, qui sait d’où vient le vent. Tanzanie, Istanbul… vos sources d’inspiration transparaissent dans vos tenues...

Read More

Cet article Toute première fois pour Choumi Créations est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
Il faut bien se lancer un jour et pour Chouhoura Abdallah-Minas, de Choumi Créations, le Salon de la Mode de l’Océan Indien a été plus qu’un grand saut, il a confirmé son potentiel et scellé son avenir. Entretien avec une créatrice, qui sait d’où vient le vent.

12186369_584189965066996_7866612368598059995_o

Tanzanie, Istanbul… vos sources d’inspiration transparaissent dans vos tenues aux couleurs éclatantes. Votre venue au salon de la mode de Mayotte vous a-t-elle  donné de nouvelles idées ?
Mon activité est toute récente, c’est la première fois que je participe à un salon, que je fais défiler mes modèles, et que j’expose ainsi au grand public. Bien sûr que j’ai beaucoup appris. J’en tire quelques leçons. Je dois travailler les finitions. Tout ce que je présente est fait main, de façon très artisanale. J’ai aussi compris qu’il faut que je travaille plus sur le linge de maison, il y a une forte demande. Je crois que mon style et mes produits ont plu.

Choumi Franco di Sangrp

On sent dans vos créations une très forte empreinte de la culture traditionnelle… Vous habillez les hommes également, et vous avez d’ailleurs  défilé avec eux…

C’est vrai. Je dirai que je voudrais faire partager aux autres le goût de nos pays de l’Océan Indien. Nous nous sentons bien dans ces textures naturelles à la fois souples, légères et élégantes. Elles vont avec les alizés, les senteurs de vanille, d’ylang-ylang, les lagons et aussi notre histoire entre l’Orient et l’Afrique. Moi je voudrais traduire tout ça dans ma marque Choumi. On pourrait appeler ça la “Choumi attitude”, non ? (“rires”!) J’avoue que je produits moins pour les hommes, ça vient petit à petit. J’essaie d’affiner une ligne cohérente dans ces mêmes tissus naturels.

 Pour la gente masculine, vous n’hésitez pas à mêler culture africaine et occidentale en customisant les jeans par exemple…

Oui, il y a des tissus typiquement africains, comme le bogolan – que j’aime beaucoup- qui vont très bien pour les hommes. Mais, je pense qu’il faut les utiliser avec parcimonie. Par petites touches.

 Choumi créations, ce ne sont pas que des vêtements, il y a aussi des accessoires…. Et du linge de
maison…

Je fais travailler des artisans Masaï de Tanzanie, là où je vis. A partir de mes indications, leurs femmes font preuve d’une patience et d’une précision extraordinaires pour le travail des perles. Vous retrouvez donc ces perles sur mes sacs, chaussures et bijoux. et je commence à y travailler pour des robes et boubous. Quant au linge de maison, ce n’est pas un art mineur pour moi. Bien habiller sa chambre ou son salon, c’est aussi important que bien s’habiller soi-même. J’adore travailler les parures de lit, les nappes de table, les rideaux. Pour moi, Choumi c’est tout cela.

Où vous arrêterez-vous ?
Pourquoi voulez-vous que je m’arrête? Je viens de commencer!

Cet article Toute première fois pour Choumi Créations est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
http://fossette-magazine.com/toute-premiere-fois/feed/ 0
La chemise de son homme http://fossette-magazine.com/la-chemise-de-son-homme/ http://fossette-magazine.com/la-chemise-de-son-homme/#respond Mon, 09 Nov 2015 14:01:58 +0000 http://fossette-magazine.com/?p=4284 La chemise d’homme, c’est son dada ! Créatrice de prêt-à-porter et d’accessoires pour femmes à partir de cette pièce chère à la gente masculine, Stéphanie Bila propose à travers sa marque Who Doo ?, des pièces uniques made in La Réunion. Sa collection présentée au 6e salon de la modede Mayotte a conquis le public ! Créer des...

Read More

Cet article La chemise de son homme est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
La chemise d’homme, c’est son dada ! Créatrice de prêt-à-porter et d’accessoires pour femmes à partir de cette pièce chère à la gente masculine, Stéphanie Bila propose à travers sa marque Who Doo ?, des pièces uniques made in La Réunion. Sa collection présentée au 6e salon de la modede Mayotte a conquis le public !

9C

Créer des vêtements à partir de tissus et chemises d’hommes recyclées, ce n’est pas courant… d’où vous est venue cette idée ?

La première chemise que j’ai travaillée était la grande oubliée du placard de mon homme. C’était une belle pièce qui prenait la poussière, et depuis un moment j’avais cette image de jupe avec un boutonnage sur le devant. J’ai pensé qu’il serait plus sympa de créer à partir de ce qui existait déjà et j’ai donc fait une première version, qui n’a pas été très satisfaisante et je l’ai peaufinée au fur et à mesure, jusqu’à obtenir ma première véritable jupe-chemise ! J’en ai confectionné d’autres mais sans vraiment les montrer ni aller plus loin. C’est quand j’ai rencontré une styliste-créatrice qui m’a aidée à lancer ma marque ‘Who Doo ?’, que j’ai développé d’autres modèles : robes, tops, shorts, combi-shorts… Le travail de recherche de matières premières est une des parties de mon travail que je préfère ; je vais chiner à droite et à gauche, je sélectionne soigneusement les chemises, privilégie les matières naturelles. J’utilise aussi des chutes de tissus afin de créer des contrastes tout en restant dans un esprit ‘récup’. Parfois, une cliente me demande de tailler un modèle particulier dans une chemise qu’elle me ramène, celle de son mari ou de son oncle… la pièce prend alors une autre dimension ; on est dans l’affectif là ! Et ça fait plaisir de redonner vie à un vêtement qui a une valeur sentimentale.

Déstructurées, retravaillées, upcyclées, vous leur en faites voir de toutes les couleurs à ces chemises !

Oui, je les malmène un peu parfois ! Mais l’idée est que chaque pièce est unique, du coup je travaille vraiment en fonction de la chemise de départ : selon la matière, le motif, la coupe … J’utilise parfois un patron, sinon je restructure les chemises en volume, sur mannequin. Et afin d’utiliser un maximum de matière, avec les chutes, je fabrique des petits accessoires tels que broches et barrettes. C’est un travail de fourmi qui permet difficilement la production à la chaîne, mais clairement le but est de laisser parler mon inspiration, susciter la surprise et de me démarquer du prêt-à-porter de masse.

6

Participer au salon de la mode de Mayotte, c’était…

Une belle expérience ! Très intense également car nous étions de nombreux créateurs à participer au concours et au défilé et tout est allé très vite. Dans ces moments-là, on ne voit pas le temps filer, on court juste partout pour retrouver ses mannequins et s’assurer qu’elles sont prêtes ! Ce fût mon premier défilé entièrement dédié à mes créations, et je suis très fière qu’il se soit produit à Mamoudzou !

Avez-vous fait des rencontres qui vous ont inspirée ?

Pas précisément des rencontres, l’inspiration je vais la trouver dans ce que je vois. Et grâce à ce salon, j’ai pu en avoir pleins les yeux ! C’était intéressant de découvrir le travail des différentes régions de l’océan indien au travers des tissus, des formes, des silhouettes, des imprimés…

Envie de revenir ?

Si je le peux l’année prochaine, sans hésitation : oui !

Et les hommes, pensez-vous les habiller un jour ?

C’est une demande récurrente en effet ! Le marché est inondé de prêt-à-porter féminin et j’entends souvent les hommes se plaindre qu’il n’y a pas de choix pour eux. J’y pense beaucoup mais dans une toute autre démarche que le recyclage des chemises, car pour le moment, je ne vois les chemises d’hommes que retravaillées pour femmes !

140904_isagast-D800_300 140904_isagast-D800_075

Crédits photos salon de la mode : Franco Di Sangro et Photos studio : Thierry Duprey

Facebook

Instagram

Cet article La chemise de son homme est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
http://fossette-magazine.com/la-chemise-de-son-homme/feed/ 0
Le jeune homme pressé http://fossette-magazine.com/le-jeune-homme-presse/ http://fossette-magazine.com/le-jeune-homme-presse/#respond Thu, 05 Nov 2015 15:31:05 +0000 http://fossette-magazine.com/?p=4271 Il a été sélectionné parmi quelque 400 stylistes africains pour concourir au 10e Festival international de la mode en Afrique, du 25 au 29 novembre à Niamey. Ancien lauréat du salon de la mode de Mayotte, Hassane Youssouf Mohammed Rachid, qui a débuté en cousant des costumes pour ses copains beaux-gosses, a fait du chemin....

Read More

Cet article Le jeune homme pressé est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
Il a été sélectionné parmi quelque 400 stylistes africains pour concourir au 10e Festival international de la mode en Afrique, du 25 au 29 novembre à Niamey. Ancien lauréat du salon de la mode de Mayotte, Hassane Youssouf Mohammed Rachid, qui a débuté en cousant des costumes pour ses copains beaux-gosses, a fait du chemin. Et grâce à Alcoi, ce n’est que le début.

12208777_584196648399661_5314612639727000055_n

Photos Franco Di Sangro/VM

Même s’il se mesurera à des stylistes aguerris. Car le FIMA -qui fait très fort cette année en invitant stars de la mode (les stylistes Xuly Bët, KikoRomeo ou encore Agnès b ), du ballon rond (Samuel Eto’o et Yaya Touré), du cinéma, (l’acteur portugais Joaquim de Almeida) et de la chanson, (la chanteuse nigériane Yemi Alade)- a la particularité de réunir stylistes renommés, et jeunes talents, Hassane Youssouf Mohammed Rachid est loin d’être un débutant. Et n’a pas perdu son temps.

Diplômé de la faculté des sciences, ce jeune homme manie l’aiguille et le fil depuis l’âge de huit ans. Quand on lui demande si le fait de se ruer sur sa machine à coudre -offerte par sa grand-mère qui n’en pouvait plus de l’entendre se plaindre de ne pas en posséder une- plutôt que sur un ballon de foot n’a pas fait ricaner ses copains, il rétorque : « Ils n’auraient jamais fait une chose pareille ; c’est moi qui fabriquait leurs tenues ! »

Des tenues ultra-féminines aux jupes virevoltantes et aux bustiers ajustés, légèrement déstructurées et dénudant, parfois les épaules, toujours les jambes et mixant tissu anjouanais et denim gris, matières aux reflets moirées et gris chinés. D’ailleurs, la totalité de son stand a été pris d’assaut lors du 6e salon de Mayotte.

12196000_584195978399728_2937373650856856400_nWP_20151031_019

Succèdera-t-il à l’Ivoirienne Valérie Ka (lauréate 2003) ou la Camerounaise Amanda Efathel (2013), qui enchaînent les défilés, les séances photos et les campagnes publicitaires à Paris, New York, Tokyo, Madrid ? C’est tout le mal qu’on lui souhaite

Même si l’objectif premier du Fima, c’est avant tout d’être un tremplin propulsant les jeunes stylistes sur le continent africain. Et au-delà…

Cet article Le jeune homme pressé est apparu en premier sur FOSSETTE.

]]>
http://fossette-magazine.com/le-jeune-homme-presse/feed/ 0