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]]>Notre vidéo signée Zelia Van den Bulke
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]]>On se souvient des créations très inspirées lors du 6e Salon de la mode de Mayotte où tissage et tressage ont été élevés au rang d’art
Et que dire des robes de Stéphane Rolland dont l’effet tressé a fait sensation par le relief donné, et combiné à la grâce virginale du drapé. Enfin, Marta Mantovani a séduit les plus grands, de Ralf Lauren à Prada par sa technique du tissage en 3D. Puis la belle Liya Kebede, (Photo Getty Images) mannequin et actrice, qui promeut le savoir-faire des tisserands traditionnels éthiopiens en réussissant l’exploit de briser le cycle infernal de la pauvreté et en préservant l’art du tissage. Quant au tressage, on sait quelle magie il peut insuffler aux objets ; une suspension en rotin tressé, des appliques en leiche ou encore un porte foulard en kooboo… on peut imaginer tout ce que la mode à à en faire usage.
Aujourd’hui, la vacoa fait son entrée sur les podiums grâce à la marque Christ-Ray, à la Réunion, qui s’est associée à O’M Création Vacoa pour l’occasion.
A la Réunion, le vacoa est intimement lié à l’histoire de l’île. Certains en ont un souvenir ému à l’instar de Marie-Andrée Fontaine, qui, dans l’ouvrage Vacoa. Tressage d’objets à l’île de La Réunion (Éditions Orphie, 2008), livre un témoignage sur la manière dont le vacoa a marqué sa vie. «Avec la relance de l’artisanat local, c’est avec une grande fierté que je faisais l’acquisition en 1974 d’une jolie tente couverte, garnie de poches en tissu dans laquelle je rangeais soigneusement les produits bébé de ma première fille. Cela faisait quelques années que le vacoa renaissait. Les objets et tentes se diversifiant au gré de l’imagination des « mandareuses ».
D’autres s’en inspirèrent pour des poèmes comme Auguste Lacaussade et Jean Albany, ou le naturaliste Roger Lavergne. Jusqu’aux ethnologues, tel Christian Barat, et les linguistes ne furent pas en reste ; Robert Chaudenson. Aquarellistes et peintres s’en inspirèrent aussi (Dumas, Vergoz, Cedy…). Le vacoa est mentionné dans de nombreux ouvrages littéraires, par exemple dans le livre autobiographique de Mme Vienne, habitante de Saint-Joseph, ou dans les archives personnelles de passionnés comme M. Damour, de Saint-Philippe, conteur d’histoires sur le vacoa.
« La tresse du vacoa à La Réunion, nous rappelle Christ-Ray, est un savoir-faire qui emprunte ses caractéristiques à différentes aires culturelles (française, africaine, malgache, comorienne et asiatique, etc.). Sa terre de prédilection ; le Sud Sauvage où elle sert à la fabrication de sacs, ballots, paniers, nattes. » Enfin, à l’occasion du Marché Artisanal de Noël organisé par Colipays dans ses locaux à Sainte Marie, deux créatrices, Christ–Ray pour la création couture et Om Créations pour l’Art du Vacoa, se sont associées pour présenter un défilé.
Aujourd’hui, le vacoa, pratique culturelle ancestrale de l’île, se transforme en bustier, en accessoire pour tailleur. Puis il se fait ceinture, sac à main ; Christ-Ray et O’M Création ont donc réussi leur pari ; celui de moderniser les objets fabriqués en matière végétale. Bref, la fibre de la mode dans l’océan indien, n’est pas prête de se rompre.
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]]>Quand on demande aux créateurs de s’atteler à une création originale et futuriste, on prend le risque d’être surpris. Chapeau bas à Chantale Kassamaly, de la Réunion, qui a osé une création des plus étonnante avec un tube argenté futuriste zébré de… gazon, et encolure à la… Elisabeth II ! Elle a joué le jeu et visiblement, y a pris grand plaisir ! Très inspirée également Soumaya H et sa robe du coton ornée de motifs faisant référence à un ciel étoilé aux épaulettes que n’aurait pas renié un personnage de Blade Runner. Et c’est une guirlande de 8 mètres, composée de leds clignotantes et dissimulées sous la robe, qui est venue apporter une touche lumineuse avant gardiste. Elle a voulu nous emmener avec elle dans l’espace ; pari réussi. On y était ! Bravo pour la vision Soumaya.
Pour la Réunionnaise Nicaise Virapouille, la nature a, comme toujours, joué les muses. Comme l’eau claire des lagons tropicaux, le premier ensemble, Turquoise, était composé d’un pantalon en soie sauvage et d’une veste longue dos nu. Pour l’ensemble Lotus, en sari soie benares, le bustier richement brodé, était porté sur une jupe longue et évasée. Du bleu encore avec la robe océane, aux différentes nuances de bleu, composée d’un corsage sans manche coupé dans un sari et associé à du tulle et de l’organza pour la jupe. Comme un voile léger, le scintillement de lumière sur l’ensemble Soleil levant, réalisé dans un sari en tulle bicolore brodé de strass, est composé d’une jupe sirène et d’un bustier. Le rose indien est, pour les Indiens une couleur qui exprime la séduction, la jeunesse et l’amour.
L’Afrique est également entré en scène sur le sable de Trévani avec un créateur expert dans l’art du mélange de tissus africains ceints d’une auréole ; comme un soleil tropical qui se couche sur une peau bronzée a expliqué le styliste. Ah comme on a aimé l’ensemble pantalon saupoudré d’un zeste de graphique rose qui a donné à cet ensemble pantalon en jute une élégante fraicheur africaine où le coton s’adapte parfaitement au climat. Plus girly, la robe jersey en maille avec sa traine de marron doré qui scintille telle une peau de sirène au cœur de l’océan Indien ou la robe Coquelicot ; robe noire conçu avec un coton extensible comme un champs de coquelicots d’une élégance sobre et pétillante qui prendra vie le temps d’un défilé. Avec la robe rouge à paillettes, on est dans le glamour, sur les tapis d’Hollywood. Là aussi, forme sirène agrémenté d’une traîne à l’arrière décorée de perles et de strass ont illuminé la scène. Chiromani encore et toujours pour le créateur Hassane, d’Anjouan, qui remporte le deuxième prix du concours professionnel, qui a mixé son tissu chéri à du cuir. Résultat : un corset pour le haut, une forme évasée en bas et très relevés sur le devant ; nécessitant, pudeur oblige a tenu a précisé l’audacieux mais prudent créateur, le port d’un short ou une jupette. Et la lumière fut sur cette très jolie création via de petites lampes leds en forme de perles décoratives, connectées à une batterie dissimulée.
Très jolie surprise du côté de Tantely R, marque du très jeune Tantely Rakotoarivero – il a 26 ans – pour qui la mode de demain tient tout entier dans l’espoir d’un monde enfin débarrassé de la pollution, notamment en milieu marin, thème qui lui est cher à titre personnel. Il a donc opté pour une création symbolisant la beauté de l’océan en utilisant exclusivement des matières recyclées. Bien vu l’effet aquarium accentué par les lumières astucieusement déployées qui illuminaient la totalité de robe en mettant en valeur le reflet de l’eau.
Une soirée fashion sans précédent dans l’océan indien, couronnée par les défilés des maisons parisienne Zélia Sur la Terre comme au Ciel et toulousaine : Futur Touchez le Luxe français dont nous reparlerons, clôturé par un feu d’artifices, et qui a vu la victoire, côté professionnels, de Nadine Nectoux (Tibabouk), Hassane Youssouf Mohammed, d’Anjouan, et de Ibnabass Abdouchakou (Abdou Chakour Couture) et, côté amateurs, de la Réunionnaise Marion Virapoullé. N’oublions pas l’énergie et la fraîcheur de la tenue conçue par les élèves de la 1ere CAP métiers de la mode du LPO Dembeni et l’incroyable prestation du groupe Insultants crew! De tout ce -très- joli monde, nous reparlerons très vite, un article n’y suffirait pas.
Photos Le P’tit Maoré
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]]>Des broderies réalisées en fibre optique lumineuse, des cuirs qui se lavent en machine, des vêtements obtenus à partir de bouteilles en plastique récupérées en mer (1) : les matières qui font la mode du futur ont le cœur partagé entre innovations technologiques et préoccupations écologiques. La prise de conscience n’est pas nouvelle : de plus en plus de marques proposent des vêtements en coton bio labellisés commerce équitable ( Ecocert-ESR, Bio Equitable, Max Haavelar …). Des experts se sont lancés dans les cuirs lavables en machine, comme les tanneries françaises Pechdo. A Mayotte, on est en avance sur son temps puisque les créateurs ont toujours eu à cœur d’utiliser des matières naturelles pour leurs créations.
RÊVONS LA MODE DU FUTUR
Vous le savez, c’est le thème choisi pour la 8e édition du Salon de la Mode de l’océan indien organisé par ALCOI Salon de la mode Mayotte. Des broderies en fibre optique lumineuse, des cuirs lavables en machine, des vêtements issus de bouteilles en plastique récupérées en mer: les matières qui font la mode de demain oscillent entre innovations technologiques et préoccupations écologiques. La technologie qui consiste à tramer la fibre optique à l’intérieur du tissu a donné naissance à la spectaculaire et féérique robe réalisée par Zac Posen et portée par l’actrice Claire Danes lors du gala du Met.
Lucky we are! Pour succéder à Sakina M’sa, Zelia Van Den Bulke de Sur la Terre comme au Ciel, styliste parisienne ayant magnifié entre autres la chanteuse Patricia Petibon, Madame Benabar (oui, la femme de ce chanteur qu’on aime tant!), qui en a mis plein les yeux à Cristina Cordula, et que l’on a pu retrouver dans les pages de « Gala » sera la marraine de la huitième édition du Salon de la mode de l’océan indien! Avec la sortie de notre magazine Fossette, cette édition sera décidément exceptionnelle! PS : C’est bien avec notre coiffeur préféré, Frank Servel, que Zelia pose en tablier!
Photos Franco Di Sangro, l’Arche, Anaël Boulay, Reuters
8e Salon de la mode de l’océan Indien, à Mayotte, Hôtel Trévani, Mamoudzou, le 3 novembre à 19H30.
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]]>« Le lagon de Mayotte est fermé, alors nous allons l’ouvrir ! » ; c’est par cette exclamation que Wardat Monjoin, qu’on appelle ici la guerrière tant elle poursuit infatigablement sa quête de financements et de soutien pour faire rayonner les stylistes de l’océan indien, a ouvert le 7e Salon de la mode Océan Indien. Et dans ce combat qu’elle mène, mieux vaut être avec elle. Car Mme la Présidente ne mâche pas ses mots. Ni pour rappeler aux politiques combien ils se doivent d’être là, ni pour solliciter les acteurs économiques, de plus en plus nombreux à financer le Salon portée par une seule équipe de bénévoles.
Car celui-ci est définitivement monté en gamme. Maison Sakina M’sa, icône de l’éco-création. Maison Udjuwa qui inquiète très sérieusement la maison Hermès tant ses carrés de soie sont en passe de les détrôner dans le cœur des élégantes. Deux enseignes parisiennes sont présentes cette année. Mais c’est surtout dans l’affirmation ferme et définitive de l’éco-création que le Salon de la Mode Océan Indien imprime sa marque de fabrique. Cet idéal de recyclage alliant l’utile au beau et que défend Sakina M’sa.
L’idée est simple : redonner une seconde vie aux vêtements et à la matière. Faire du neuf avec du vieux. Mettre en pratique le fameux adage ; rien ne se perd, tout se transforme. Ainsi, hier, soir, chemises d’homme, anciennes robes de bal, cravates, chutes de tissu, et même lacets de chaussure, capsules de cannettes, ou bouchons de bouteille, sont venus se mêler au raphia, feuille d’aloés, graines naturelles tandis que bazin et coton, soie et mousseline formaient de somptueux patchwork. Le mix, le métissage : plus on mélange, plus on crée. Plus on fait exploser son identité. Du côté des pros, Madagascar rafle les deux premières place, récompensées pour leur « respect scrupuleux du thème de l’Eco création » ; chapeau bas à la robe de Lalasoa Rakotoarivelo (Lalassou Création) et à celle de Mireille Rakotomanoelina (Manantsoa Création). La tradition a toujours du bon avec la mahoraise et Moinecha Harit qui monte sur la troisième place du podium. Chez les amateurs, les lauréats sont la réunionnaise Marie-Chantal Kassamaly qui décroche le premier prix, la toute jeune mahoraise Armia Issouf pour sa tenue armée de l’air so girly confectionnée à partir d’une chemise-homme, et Olivia, pour sa robe en rafia.
Photos Fossette Magazine, Le Journal de Mayotte, Le P’tit Maoré
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]]>Observez ces images du dernier défilé de Stella Jeans, icône de la mode métisse et chouchou d’Armani et de Rihanna. Elles sont fortes parce qu’elles sont à l’image de ce qui se prépare en coulisses du 7e Salon de la mode océan indien.
De sublimes boubous noués sur des chemisiers classiques, des kimonos assortis à des imprimés africains mais peints sur des blouses qu’on dirait sorties de chez Courrèges, des coupes rétro à la Audrey Hepburn rehaussées par des fleurs des îles… On est à mille lieux de ce qui se fait et pourtant si proches de la perfection.
Cette soif du métissage entre les cultures dont Stella Jeans, née d’un père italien et d’une mère haïtienne, est l’icône, les stylistes de l’océan indien l’ont en elles. Peut-être parce qu’elles vivent sur des terres où hommes et femmes se mélangent depuis des lustres sans se demander s’ils vont perdre en route leur identité ou voir se dissoudre dans les affres du multiculturalisme la personnalité qui est la leur.
Car pour exporter sa richesse, il faut savoir tisser des passerelles avec les autres cultures. En mêlant coupes occidentales et tissus indiens, denim et wax, on est bien loin du folklore et de la revendication ethnique.
Les stylistes des îles et de l’Afrique de l’Est sont des créateurs, point barre. Et leur passion de la mode métissée est inspirante. Ils prouvent que l’on peut combiner des cultures très différentes pour créer un look. Nous sommes ici bien au-delà d’une démarche esthétique ; longtemps l’Occident a déteint -pour le meilleur et pour le moins bon- sur le Sud ; aujourd’hui, le mouvement s’inverse. Et quand les choses bougent, c’est qu’il y a de la vie !
Salon de la mode Océan Indien 2016 à Mamoudzou, Mayotte les 4 et 5 novembre 2016 avec ALCOI
*Association Laingua Cultures de l’Océan Indien
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]]>Vous maîtrisez l’art des superpositions ; châle précieux jeté sur un haut à bretelle, bretelle de tissu aux fleurs tropicales sur un tee-shirt blanc ; vous aimez mélanger les styles et les influences ?
Pour cette nouvelle collection, je me suis inspirée de mes voyages à travers l’Afrique ces deux dernières années. Le thème de la collection est un périple, de l’Afrique du Nord au centre du continent. J’exprime ces influences à travers des coupes casual typiques des années 90 avec des tops à bretelles et des pièces boutonnées sur l’avant. Le mélange de matières symbolise les trésors que je ramène de mes voyages. J’utilise et mélange des matières et des couleurs comme un métissage de cultures à travers l’Afrique.
Certaines de vos créations sont typiquement casual, semblant tout droit sorties de Sex and the city, l’allusion à vos origines africaines n’est donc pas forcément une obligation pour vous ?
Otinguema est avant tout une marque métissée qui s’inspire des cultures du monde pour faire des collections destinées à la femme d’aujourd’hui. Les matières et les couleurs apportent la touche africaine à cette collection inspirée des années 90.
Les rayures ou les bandes de tissu courant de haut en bas étaient très présentes dans cette nouvelle collection ; êtes-vous une styliste graphique ?
C’est juste. Je crois que le graphisme a toujours été important dans mes créations. Il est un mode de communication très efficace. Graphiquement il est possible d’exprimer le métissage en jouant sur des découpes mettant en valeur le corps, les tissus et couleurs. Les rayures et bandes de tissus courant de haut en bas étaient très utilisées dans les années 90. J’aime jouer sur les découpes, les illusions d’optique qui permettent de créer un motif à part entière.
L’allusion à l’Afrique est parfois très discrète (un simple liseret ou le contour d’un col), voire absente. Est-ce une façon d’exporter davantage la marque ou ce choix est-il simplement dicté par votre inspiration du moment ? Après tout, les Français ne font pas que des bérets, et les Japonais des kimonos…
En effet, je ne souhaitais pas faire une collection ethnique. Otinguema est une marque métissée. Aujourd’hui c’est en Afrique que le voyage se fait, demain il peut se déplacer au Maghreb ou en Asie. Faire des pièces inspirées de cultures traditionnelles et les intégrer dans la garde-robe de la femme d’aujourd’hui qui voyage et travaille aide à créer du lien entre les différentes civilisations ; Otinguema valorise la femme du monde.
Il y a comme un jeu entre les différents tissus utilisés pour vos créations dont on retrouve, un pan ici, un liseret là, un col ici… Est-ce une façon de dire que l’on peut réutiliser les tissus de mille et une manières ?
En effet j’aime jouer avec les tissus et leur donner un rôle qu’ils n’ont pas l’habitude de jouer dans le vêtement. Dans cette collection, j’utilise du bogolan tissé main du Burkina, de la dentelle nigérienne, du coton ivoirien et de la soie à motif tropical. Le voyage à travers l’Afrique se fait aussi dans le vêtement par le mélange de ces matières sur une seule pièce. Certaines sont plus ou moins métissées comme les hommes d’ailleurs…
Pour suivre le Salon de la mode de l’océan indien; c’est par ici: http://fossette-magazine.com/?s=salon+de+la+mode+de+l%27oc%C3%A9an+indien
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]]>Leçon numéro 1 : l’art de mixer
Une sublime jupe en pagne surmontée d’un blazer vert menthe à l’eau, des baskets roses et un pull noué autour de la taille : le mélange fonctionne. Comme sur cette création de Moinecha Hariti ci-dessous qui n’hésite pas à mixer coupes japonisantes et tissu aux ornementations orientales.
Leçon numéro 2: on revisite
L’avantage avec la chemise blanche, sublimée par Marylin, c’est qu’on peut la marier avec tout. Y compris et surtout avec une jupe en pagne à la coupe parfaite, et une coupe afro ! Pour le denim, c’est pareil, boostez-le avec un haut aux couleurs vives et d’inspiration comorienne du jeune styliste Hassane Youssouf, et vous obtenez un look à tomber.
Leçon numéro 3: on s’inspire
Regardez bien ce modèle. Des coupes classiques ; du blazer au pantalon cigarette en passant par les escarpins et le couvre-chef et… des tissus découpés dans les plus beaux pagnes : voici venu le casual world style. On aime !
Quand les enfants s’en mêlent…
… Et pour finir la superbe collection de Stella Jean pour les enfants ; preuve que le chemin sur lequel progresse ALCOI Salon de la mode de Mayotte est bien le bon ! Là est définitivement l’avenir de la mode !
Stella Jean FW 16-17 | Kidswear Lookbook
Photos Glitter, Franco di Sangro/Vivre Mayotte
Vendredi 3 novembre 2017: Concours et Défilé, Samedi 4 novembre de 8h à 20h et dimanche 5 novembre 2017 de 8h à 13h: Exposition vente
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]]>Photos Patrick Yahameti
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]]>Photos Anael Boulay
Wardat Monjoin est aux anges. Le chemin a été long, la route pavée d’embûches mais la présidente d’ALCOI*, organisatrice du Salon de la mode dans l’océan indien, sent bien qu’une étape décisive a été franchie. Son récent déplacement à La Réunion pour remettre son prix à Maria Rousset, gagnante de l’édition 2015, lui a permis de révéler aux médias à quel point le potentiel de création était fort dans la région et les perspectives de développement immenses. Remettre le Salon de la mode organisé à Mayotte en orbite, c’était déjà essentiel, mais il s’agissait surtout de rappeler que la mode, c’est autre chose que de promouvoir le développement dans les îles, d’enseignes européennes. L’objectif, a martelé Wardat Monjoin, c’est d’aider au développement des stylistes des îles, et d’inciter les fashionistas à s’habiller chez eux plutôt que chez Mango.
Diversité des univers et élan de modernité
A l’heure où l’Afrique semble renouer avec les succès et offre davantage d’opportunités pour les créateurs, la région océan indien révèle elle aussi une nouvelle génération de stylistes dont la diversité des univers exprimée avec un réel niveau de modernité semblent tout à fait en phase avec les aspirations d’une clientèle occidentale. Le dynamisme est bien réel dans l’océan indien où de solides talents comme Erika Vembouly, Moinecha Hariti, Patricia Fortuné, Isabelle Gastellier, Carline Grunfelder et bien d’autres réussissent à séduire la clientèle locale mais rêvent de conquérir le marché occidental. Ces créatrices ne se sentent nullement dans l’obligation de créer des collections avec des coupes traditionnelles ou du wax et évitent soigneusement de tomber dans le cliché. Formidable tremplin pour les créateurs de l’océan indien, le Salon de la mode de Mayotte, face à un marché en plein essor, favorise une structuration lente, mais bien réelle, de l’industrie de la mode dans l’océan indien et offre une précieuse visibilité aux créateurs. Rodrigues, le Mozambique, les Comores, le Kenya, la Réunion… chaque île ou pays africain envoie désormais des candidats, avec plus ou moins de succès à la clé !
La 7e édition du Salon de la mode sera décisive pour poursuivre l’œuvre accomplie par ALCOI. Lancée au départ pour promouvoir entrepreneuriat des femmes de la région, le Salon de la mode organisé à Mayotte a battu en brèche tous les préjugés pour faire participer les stylistes de l’Océan Indien et de certains pays africains à son défilé. Tout l’enjeu est désormais de convaincre les jeunes des formidables opportunités qu’offre le secteur textile. Certains stylistes commencent à en vivre à la Réunion, à Mayotte, à l’Ile Maurice bientôt à Madagascar et aux Comores. À travers tout l’océan indien, les créateurs, portés par ALCOI, s’attachent à fabriquer des vêtements qui puissent s’exporter mais aussi se porter à Paris, Nosi Be, Londres, Rodrigues ou Pemba. Occident, nous voilà ! pourraient-ils clamer.
Isabelle GAZANIA-HAAS
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