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« J’ai laissé mon cœur aux Comores » | FOSSETTE

« J’ai laissé mon cœur aux Comores »

Formée chez Dior, sur les traces de Victoria Beckham, la comorienne Aïsha Wadaane réussit un métissage des styles unique, dédié à toutes les femmes du siècle, où qu’elles se trouvent. Utopique ? Absolument pas. Rencontre.

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Vous dites être fière de vos origines, est-ce que l’empreinte des Comores vous guide dans vos créations ?

Totalement! Je verrai toujours mes origines comme un avantage. Car c’est ce qui me définit, moi et ma signature en tant que designer. Mon père est mon plus grand modèle, il m’a toujours dit: réussis, mais n’oublie jamais ton éducation et tes origines.

Pourquoi Dubaï ?

Mon esprit est à Dubaï, mais mon cœur est aux Comores. J’ai réalisé qu’il y avait ici un marché potentiel énorme dans le secteur du luxe. Mon ambition est donc de continuer sur Dubaï après mes études, et avec un peu de chance de créer ma propre maison de couture.

« L’ambiance est très bonne chez Dior ! »

Qu’avez-vous rapporté de votre formation chez Dior ?

Les grandes marques, cela fait rêver, mais les vivre de l’intérieur, c’est encore mieux. Mon stage chez Dior a été l’opportunité rêvée pour découvrir les coulisses de la mode du luxe et ses missions. Contrairement à certains clichés sur cet univers, l’ambiance est très bonne chez Dior. J’ai eu la chance de travailler avec une équipe formidable et dynamique.

Aisha Wadaane IMG_0171 IMG_9637

Vous travaillez actuellement sur votre nouvelle collection automne-hiver 2016 intitulée “DNA/Story of an identity”, pouvez-vous lever le voile ?

L’alliance du traditionnel et de la modernité m’a toujours beaucoup attirée. Cette collection Pre-Fall 2016 en est l’illustration. Des silhouettes très modernes et très féminines avec du caractère et de la sensibilité. L’essence de cette collection est très riche dans le sens où elle capte l’atmosphère de l’environnement comorien. Très poétique dans le choix de ma palette, les nuances sont sensibles aux plus beaux cadres et paysages des Comores. Cette collection est une réflexion très personnelle, voire intime, car elle raconte l’histoire d’une identité métissée; comme je suis Comorienne etArabe, j’ai la possibilité de m’identifier à deux histoires, deux cultures.

Sunset Orange dress PRE FALL

« The Sunset Orange dress », une tenue pour ma prochaine collection Automne Hiver 2016″

Vous rêveriez d’avoir la vision d’une Victoria Beckham, son style est loin, très loin du style ethnique… Qu’est-ce qui vous plaît chez elle ?

Son style est loin de mes origines certes mais je partage la même vision de la mode: faire moins, c’est faire plus! Comme elle, j’ai un profond respect pour la femme et j’aime l’idée de la sublimer, de lui donner confiance en elle. Un jour, c’est par des femmes comme elle que j’aimerais voir porter mes créations. Car nous avons la même ambition ; créer et offrir du rêve a toutes les femmes du XXI eme siècle, où qu’elles se trouvent.

Vous êtes également fascinée par les années 70, dites-nous en plus…

J’ai étudié l’histoire de la mode et je dirais plutôt que je suis fascinée par son évolution. J’ai participé à différents projets ou je devais parfois réaliser un modèle pour une toute nouvelle culture. Par exemple, j’étais en Thaïlande pour confectionner une tenue traditionnelle conçue t à partir de tissus et matériaux locaux. Ou encore un autre projet pour le Japon ou j’ai présenté une poupée geisha. A chacune de ces réalisations, j’en apprends un peu plus sur mes capacités artistiques et parallèlement je me découvre une passion ; celle d’explorer d’autres cultures.

The Geisha Doll The Thai Fairy Dancer

 

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