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SnapSchool et devoirs virtuels | FOSSETTE

SnapSchool et devoirs virtuels

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Par Laurence Peyrin

Qui se souvient du temps béni des devoirs en commun, où la préparation d’un exposé sur les Droits de l’Homme ou l’explosion du Vésuve sur Pompei (aucune corrélation) était prétexte à des rapprochements corporels sous la grande table du CDI? Ceux à qui cette époque ne dit rien ne soupçonneront jamais ce que l’étude du théorème de Pythagore peut avoir de voluptueux.

Oui ben c’est mort, tout ça.

Grâce à l’invention du siècle – le smartphone -, terminé les frottements de chevilles.

Ami collégien ou lycéen, si tu ne comprends rien à ton exercice de géométrie, juste prends-le en photo et envoie-le à tes camarades via l’appli Snapschool – ça marche aussi avec l’histoire-géo ou (curieux paradoxe) avec les langues vivantes.

Tout seul dans ton coin tu resteras, mais tu trouveras bien un fort en maths lui aussi branché sur Snapschool pour t’expliquer les droites parallèles. Et s’il est couvert d’acné, tu ne le sauras même pas (c’est un peu la limite du truc).

Bon, stoppons là les montées d’aigreur et voyons le bon côté des choses: selon une étude de l’OCDE, un élève sur deux est déjà allé à l’école sans faire ses devoirs. On touche là un point sensible, à la fois éducatif et social: bien sûr que le travail à la maison est une source supplémentaire d’inégalité, selon qu’on soit isolé ou issu d’un milieu défavorisé, ou enfant de cadre sup-sup doté d’une accorte fille au pair.

Comme, selon la même étude, 59% des élèves utilisent les supports numériques et que 73% demandent régulièrement de l’aide pour leurs devoirs, Snapschool ambitionne de faire œuvre d’égalité à travers une entraide gratuite.

L’appli communautaire sera lancée internationalement fin janvier par Digischool, leader de l’éducation numérique en France.

Sinon, pour la drague, il y a toujours Zoosk ou Tinder. L’écran, version post-apocalyptique de la bonne vieille table en bois gravée de coeurs (A+B=amour éternel, mmph…)

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