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Libérez la pirate qui est en vous! | FOSSETTE

Libérez la pirate qui est en vous!

Elles sont trois filles ; Aina, Rahelinoro et Samy. Trois Ladies Pirates parties à l’abordage du… Made in Madagascar. Et elles ont le vent en poupe !

Comment a débuté l’aventure ?

Aina : Samy est partie à Diego Suarez pour faire son stage de fin d’études en pharmacologie. Pour arrondir nos fins de mois, on a profité de son séjour là-bas pour vendre des vêtements. Dès le départ, nous étions convenues qu’on allait vendre des produits vita malagasy pour soutenir les artisans malgaches. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à trouver la qualité qu’on voulait offrir à notre clientèle. D’où l’idée de monter notre propre boîte. Nous nous sommes dit qu’en le faisant nous-mêmes, peut-être réussirait-on à trouver la qualité qu’on recherche.

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Vous dites vouloir relever le défi de proposer de la qualité à des prix abordables, dîtes-nous en plus…

Aina : A Madagascar, lorsqu’on parle de produits « vita malagasy » dans le domaine de la couture, on se heurte à des remarques du style « Ooh c’est trop cher, c’est pour les étrangers » ou « qui dit produit malagasy dit mauvaise qualité ».

Noro : Et nous, 3 Ladies Pirates, en se mettant en place on s’est dit qu’on allait proposer un juste milieu; c’est-à-dire offrir de la qualité à prix abordable au malagasy moyen. Ainsi étrangers et locaux pourront se vanter de porter du produit labellisé malgache.

Vos tissus de prédilection ; soga, du tissu en coton, et des tissus imprimés. Pourquoi ce choix ?…

Noro : Nous nous efforçons de mettre en valeur les tissus typiquement malagasy, tout en les modernisant. Voilà pourquoi, nous avons commencé avec le soga. Ce tissu est utilisé dans les écoles de couture pour apprendre à coudre. Il est d’ailleurs présent dans la majorité de nos collections. Ensuite on a travaillé sur les tissus imprimés tel que le wax, mais nous voulons davantage nous concentrer sur ce qui est Malagasy

Aina : Maintenant, nous travaillons sur le « lambaoany », un tissu imprimé de paysages de Madagascar accompagné d’un proverbe ou d’un adage. Nous incluons aussi du « chiromani » dans cette nouvelle collection. C’est un tissu que les femmes comoriennes utilisent pour se couvrir. Un petit clin d’œil aux Ile Comores car que Samy est métisse comorienne. On accompagne généralement ces tissus avec d’autres en coton ou en lin.

Certains de vos défilés ont été organisés avec des percussionnistes, pourquoi ce choix ?

Samy : Parce que nous aimons les spectacles vivants !

Zanaray : Percussion (le nom du groupe avec qui on a collaboré) travaille sur la musique traditionnelle du Sud de Madagascar. Et comme eux, nous voulons promouvoir la culture malagasy. Le meilleur moyen pour atteindre cet objectif ne pouvait être que de travailler ensemble sur le concept d’“Aponga amam-Bika” (il s’agit ici du nom du défilé).

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La création dont vous êtes les plus fières ?

Noro : Trop difficile comme question, je passe…

AINA C’est impossible de choisir.

SAMY : On les aime toutes et on est fières quand nos clients repartent enchantés.

Et celle que vous aimeriez que l’on vous commande ?

Aina : Hmmm, on aimerait faire des vêtements, des costumes pour un film. (Rires) Ça à l’air fou mais ce serait le summum.

Le symbole de la féminité selon vous ?

Samy: Sans hésiter les courbes des femmes.

Aina : Nos clientes nous disent souvent qu’elles ont un ventre ou un derrière trop imposants et qu’elles espèrent que nos créations pourront cacher « ces petits défauts ». Mais c’est justement cela qui font d’elles de vraies femmes. De belles femmes !

Pour en savoir plus…

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