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Digitale détox: cet hiver, on décroche! | FOSSETTE

Digitale détox: cet hiver, on décroche!

Dans une société toujours plus connectée, apprendre à débrancher est salutaire. La journaliste et bloqueuse Isabelle Fontaine, qui a expérimenté un trop plein d’écrans dans sa vie, nous explique comment et pourquoi mener une digital détox.

Digital détox

Pourquoi un livre sur la digitale détox ?

L’idée du livre est partie de ma propre expérience de digital détox, que j’ai eu envie de partager. Journaliste et blogeuse, grande consommatrice d’internet et de réseaux sociaux, je me suis retrouvée petit à petit « phagocytée » par les écrans. Mon premier réflexe du matin consistait à checker mon mobile pour voir mes messages et notifications… A cela s’ajoutait des programmes télés de qualité… contestable. J’ai alors réalisé à quel point j’étais stressée par ce rythme infernal, celui d’être tout le temps « branchée ». Sans compter notre vie familiale (j’ai trois enfants) réduite à peau de chagrin avec des mômes sous perfusion de dessins animés et de jeux vidéos. Bref, un jour, j’ai décidé d’envoyer la télé « en vacances ». De là, nous avons expérimenté une détox d’écrans qui nous a fait à tous beaucoup de bien… Les enfants se sont remis à avoir des jeux créatifs, et moi j’ai revu à la baisse ma consommation digitale et ai fait la part belle aux plaisirs in « real life ». Tout cela a été une expérience, qui se poursuit d’ailleurs, bénéfique pour tous

Comment se sevrer en douceur ?

Le « sevrage » d’écrans est différent d’un individu à un autre, en fonction de l’état de son addiction et du malaise ressenti. Il est important déjà d’identifier quels sont les effets pervers des écrans : fatigue, sommeil en berne, stress, manque de disponibilité avec ses proches etc. Puis ensuite d’essayer de calculer globalement le temps de connexion « inutile » polluant (le soir et le matin par exemple) et les usages concernés (mails, réseaux sociaux, séries TV, jeux etc.). Cela permet ensuite de se fixer un plan d’attaque perso, progressif ou pas, à chacun de voir. La détox digitale peut être totale, on décide de se passer complètement d’un usage ou d’un objet connecté, ou bien partielle, -on maitrise mieux sa consommation digitale au quotidien- ou encore se faire en famille. Dans mon livre je propose des outils-clé et des mini défis pour mieux y arriver dans chacun de ces cas.

Est-ce que renoncer aux mails, tablettes et autres réseaux sociaux change la vie ?

L’objectif d’une détox digitale n’est pas de « renoncer » à la technologie numérique, ce qui serait un non sens dans notre société actuelle, d’autant que les avantages apportés par le digital sont énormes. L’idée est plutôt d’identifier ce qui nous pollue et ce qu’on a précisément à gagner en prenant de la distance avec, et ce, sur une plus ou moins longue période de temps. Les bénéfices d’une meilleure gestion du digital sont énormes : plus de calme, plus de créativité, plus de concentration, une meilleure capacité de discernement, des relations plus riches avec son entourage, la capacité de profiter des plaisirs simples et essentiels de la vie. Bref, on est plus « humain », comme l’affirme le psychiatre Christophe André, qui nous interpelle : au soir de notre vie, retiendra-t-on des moments passés devant un écran ?

Mais sur le long terme, est-ce réalisable ?

Oui, bien sûr, et c’est là tout l’intérêt d’une détox digitale. Une fois qu’on est passé à l’action, on pourra garder tout ou partie de ces bonnes habitudes digitales sur la durée, les adapter à notre vie, personnelle ou professionnelle, en trouvant une juste mesure, un équilibre. Vouloir « débrancher » ou se déconnecter ne signifie pas un arrêt brutal du digital, mais d’abord et avant tout une prise de conscience sur l’emprise qu’exercent ces écrans dans notre vie, et comment en redevenir maître. Une fois par exemple qu’on a goûté au bien-être lié au fait de ne plus checker ses mails le week-end, il est difficile de revenir en arrière… La détox digitale agit par elle-même : en nous montrant la voie de ce qui nous est bénéfique, on l’adopte naturellement dans la durée.

A quel outil avez-vous eu personnellement le plus de mal à renoncer ?

Moi, c’était la télé du soir, les émissions faciles devant lesquelles on se vide le cerveau. Je croyais que ça me détendait, mais en fait le déferlement d’images et le contenu parfois racoleur me maintenait dans un état d’énervement diffus, mon sommeil était altéré, et j’avais presque arrêté de lire, un de mes grands plaisirs de toujours ! Identifier l’écran ou l’usage sur écran auquel on est le plus accro est central. J’appelle cela l’ « Intox factor » (justement clin d’œil à l’émission de télé-réalité X Factor). Comme il est une porte d’entrée à notre addiction au numérique, il constitue une cible de choix de la détox digitale. C’est ien souvent par là qu’on peut commencer, et le reste vient ensuite tout seul…

« Mon cahier Digital Détox », Isabelle Fontaine (Broché) Disponibe sur Amazon.fr

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