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Avec ou sans cravate | FOSSETTE

Lalassou créations, ce sont des tuniques amples et aériennes, un talent inné pour donner au court, comme au long, une élégance infinie. Rencontre avec une créatrice… inspirée qui détourne les cravates de luxe au profit de… la féminité. Belle pirouette !

Photos Fabio Di Sangro/VM

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Quelles sont vos sources d’inspiration ?

La nature, les paysages, mes lectures… éclectiques, les humains rencontrés, la richesse de leurs parcours et expériences… L’inspiration vient d’elle-même, mais elle est le fruit d’un long et lent travail de maturation qui se nourrit de tous les instants de la vie et des rencontres, les humains, leur beauté et expériences vient compléter ma contemplation de la nature et ses spectacles grandioses.

Avez-vous un styliste fétiche ?

Monsieur Yves Saint Laurent.

Comment définiriez-vous votre style ?

Simple, chic et élégant, facile à porter. La beauté féminine est un don que la styliste met en valeur en créant un écrin à sa mesure.

Travaillez-vous avec des tissus locaux, et si oui, pourquoi ?

Je travaille uniquement avec des tissus locaux parce qu’ils sont 100% naturels, ce qui me permet de promouvoir les produits de notre île et de mettre ma pratique professionnelle en accord avec mes engagements pour un développement durable. Mais en général lorsque je conçois une collection, je valorise d’abord les produits disponibles localement en en recyclant certains, ce qui m’a valu de participer au projet de l’Ambassade de France à Madagascar : « Naturellement Urbain, Naturellement Responsable » en 2012 .

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Que manque-t-il aux créateurs de l’Océan indien selon vous ?

Une mise en valeur de leur créativité par un nécessaire travail de relation publique. Les créateurs africains ont été mis en valeur depuis une quinzaine d’années, ce travail reste à faire pour nos îles de l’Océan Indien…

Vous détournez les cravates en porte-clefs, bordures de chemisiers, bourses, d’où vous est venue cette idée ?

Recycler ces objets masculins de luxe est à mes yeux l’occasion d’une belle pirouette féminine. Ma réflexion, source d’inspiration m’invite à ne perdre aucun petit bout de ce tissu, et à le mêler à nos matières locales. L’utilisation première me permet de créer des robes, des bordures de chemise. Au final, tout reprend vie et le symbole suprême du pouvoir de l’homme occidental, la cravate de marque, se retrouve à agrémenter la beauté de la Féminité universelle. Une belle et poétique allégorie !

Votre venue au salon de la mode de Mayotte vous a-t-elle beaucoup apporté ?

J’ai participé au 5ème et 6ème salon de la mode de Mamoudzou, respectivement en 2014 et 2015. Je suis satisfaite des échanges que ces deux échéances m’ont apportée et des sources d’inspiration que j’en ai tirées en créant des collections Lagon de Mayotte. La beauté des mannequins, de la population sont des sources de motivation et d’inspiration essentielles pour moi. Et bien sûr ! Je reviendrai…

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