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ALCOI tisse la mode | FOSSETTE

De Hermès à Chanel, les maisons de haute-couture capitalisent toujours sur l’art du tissage. A Mayotte, où il est une pratique ancestral, le tissage, associé au tressage, sera au cœur du 6e Salon de la mode.

Défilé châle lin soie vert (3)

Que seraient les sacs Hermès ou les tailleurs en tweed de Chanel  sans les mille et un brodeurs qui ont érigé en art le savoir-faire du tissage ? Pas sûr que cette réalité effleure les fashionista des faubourgs parisiens mais à Mayotte et sur les pourtours de l’Océan Indien, nul ne l’ignore. Ici, on sait à quel point la technique du tissage et du tressage est essentielle La flore riche et luxuriante de Mayotte, notamment, est une aubaine pour qui souhaite développer son art de la vannerie, de l’artisanat d’art ou de l’architecture.

ALCOI* préserve et célèbre cet artisanat en responsabilisant les consommateurs et les artisans locaux partenaires dans un mouvement qui fédère. Après le thème de la mer choisi l’année dernière, retour donc sur la terre ferme pour cette sixième saison du salon de la mode. Ceci à l’instar de l’action de la belle Liya Kebede, (Photo Getty Images) mannequin et actrice, qui promeut le savoir-faire des tisserands traditionnels éthiopiens en réussissant l’exploit de briser le cycle infernal de la pauvreté et en préservant l’art du tissage. Quant au tressage, on sait quelle magie il peut insuffler aux objets ; une suspension en rotin tressé, des appliques en leiche ou encore un porte foulard en kooboo… on peut imaginer tout ce que la mode à à en faire usage.

Effervescence créatrice

Surfant sur cette vague qui contribue à faire changer les perspectives sur l’Océan indien et une partie de l’Afrique, l’Association ALCOI a choisi cette année de s’appuyer sur ces arts ancestraux pour célébrer le talent et l’innovation des femmes –et des hommes- dans l’Océan Indien. Non seulement il n’est pas question de laisser ce patrimoine culturel disparaître, mais il est essentiel d’en faire un vecteur de développement. D’autant qu’ici, l’effervescence créatrice est palpable. Ce sont d’ailleurs une quarantaine de stylistes, fabricants, accessoiristes, etc. qui sont attendus au lendemain du défilé avec notamment des ateliers interactifs avec les artisans de Mayotte. Signe fort, s’il en était besoin, que le talent et le savoir-faire ne rayonnent vraiment que lorsqu’ils sont partagés.

Photo Getty Images

Salon de la mode de Mayotte les 30 et 31 octobre

*ALCOI : Association Lainga Cultures de l’Océan Indien

 

 

 

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