La prometteuse lauréate du 5e salon de la mode de Mayotte, Erika Vembouly, revient sur cette formidable aventure et nous raconte son rêve, qu’elle vit, éveillée.

Photos Nathan Le Pape

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Le premier prix remporté l’année dernière au salon de la mode de Mayotte a-t-il changé votre vie?

Le simple fait d’y participer était déjà incroyable car je devais, pour la première fois, exposer auprès d’un jury de professionnels et devant un public en chair et en os, le fruit de ma créativité. Et puis j’allais être jugée sur mon travail. Remporter ce premier prix a donc été comme l’accomplissement d’un rêve, comme une valorisation de mon travail auprès des professionnels et du grand public tout en m’apportant une réelle ouverture vers d’autres horizons…

Vous possédez votre propre marque de prêt à porter, quel grand couturier vous inspire?

Oui, je possède ma marque de prêt-à-porter ; cependant le monde de la haute couture est un monde qui m’attire particulièrement. Stéphane Rolland  a selon moi a un parcours édifiant.

« J’aime la mode imprévisible »

Les matières que vous préférez travailler ?

J’aime les matières nobles tel que la soie, le satin… Cependant lors de mes créations, je travaille avec tous les types de matières en fonction de mes inspirations car je veux que ma griffe RikaRika Fashion Design garde ce côté imprévisible.

L’année dernière, vous aviez orné votre robe bleu clair d’une guirlande lumineuse pour symboliser la phosphorescence de certaines créatures des fonds marins, les accessoires sont-ils un élément capital dans vos créations ?

Il m’arrive effectivement d’utiliser des accessoires lors de l’élaboration de mes créations mais ceci dépend surtout des thèmes et de mes inspirations. Parfois, je préfère être minimaliste et laisser le vêtement parler tout seul.

Les critères de beauté dans l’Océan indien ne sont pas les mêmes qu’en Occident, est-ce que cela impacte le travail des stylistes, le vôtre en particulier ?

Que nous le voulions ou non, un styliste est forcément impacté par son marché et notamment ici par des critères de beauté différents de ceux de l’Occident… Je suis donc la première à en tenir compte bien sûr en m’adaptant aux différents contextes mais sans jamais effacer ma part de créativité, celle qui m’est propre.

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