Nouveau –sublime- visage de la télévision bruxelloise, Yvoire de Rosen, accessoirement auréolée d’un master en sociologie et anthropologie, est donc toute indiquée pour promouvoir l’Ethno Tendance Fashion Week Brussels !
Est-ce son diplôme en anthropologie ? Sa fierté d’être le fruit de quatre générations de métis ? –Yvoire a le teint chocolat, fruit d’un mélange entre Angolais, Congolais, Belges, Français et Portugais d’un côté, sénégalais, malien, camerounais de l’autre, et un nom d’origine… suédoise !- Voilà qui pourrait expliquer qu’à Bruxelles, on a accolé le mot Ethno à Fashion Week . « Car l’enjeu, explique Yvoire, est bien de démontrer l’incroyable dynamisme des créateurs afro-européens et de bousculer au passage, des codes vestimentaires et capillaires très normés en Occident. (1 »)
Le renouveau de la mode pourrait-il venir de l’Afrique ? « Absolument, s’exclame de sa voix douce la belle Yvoire ; les gens doivent apprendre à consommer autrement ! » « Reste cependant aux consommateurs africains à sortir de la dynamique du tailleur/couturier, tempère-t-elle, car il y a une vraie demande qui commence à éclore en Belgique, comme à Paris ou ailleurs en Occident, et il faut se préparer à savoir répondre à la demande.» L’enjeu majeur de l’Ethno Fashion Week est donc de proposer à ces créateurs une plateforme destinée à démontrer aux acheteurs et financiers leur savoir-faire.
Yvoire de Rosen est l’attachée de presse de l’Ethno Tendance Fashion Week Brussels, un des événements de référence en Belgique, elle est aussi la fondatrice de Mwanamke- Collectif Afroféministe belge, créé à l’occasion de la journée internationale de la femme 2016.
(1) Le mémoire de fin d’études d’Yvoire a d’ailleurs porté sur « Les nouvelles pratiques de mode vestimentaires et capillaires de personnes afro-descendantes : vers un repositionnement des représentations identitaires noires ».
