Que celui qui n\u2019a jamais entendu parler de Rosa Parks l\u00e8ve la main. Si on vous dit blonde, vous r\u00e9pondez\u2026 Marylin. Et pourtant, d\u2019autres ouvrirent la voie ou allum\u00e8rent des \u00e9toiles avant elles. En ce jour de No\u00ebl, donnons-leur un peu de lumi\u00e8re, quelle que fut leur fa\u00e7on de briller, dans leurs \u00e9crits, sur grand \u00e9cran ou en soci\u00e9t\u00e9…<\/h3>\n

Avant Rosa Parks il y eut\u2026Frances Ellen Watkins Harper<\/strong> 100 ans avant Rosa Parks, Frances Ellen Watkins Harper (1825-1911) fut une abolitionniste de premier ordre, po\u00e8te et auteur. N\u00e9e libre \u00e0 Baltimore, elle eut une carri\u00e8re prolifique en publiant son premier recueil de po\u00e9sie \u00e0 20 ans et son premier roman, la tr\u00e8s applaudie Lola Leroy, \u00e0 67 ans. En 1850, elle devient la premi\u00e8re femme \u00e0 enseigner au S\u00e9minaire de l’Union. En 1851, elle soutint nombre de Noirs le long du chemin de fer clandestin, en route vers le Canada, apr\u00e8s que fut d\u00e9cr\u00e9t\u00e9e la loi sur les esclaves fugitifs des D\u00e9mocrates de 1850.<\/p>\n

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Avant Marylin il y eut<\/strong>\u2026 En 1775, une sublime courtisane parisienne, Rosalie Duth\u00e9, eut l’honneur et l’avantage de devenir la premi\u00e8re blonde officiellement stupide de l’Histoire. Cr\u00e9ature remarqu\u00e9e pour le vide abyssal de sa pens\u00e9e, en apparence en tout cas, elle avait pris l’habitude d’imposer \u00e0 ses interlocuteurs de longs silences, lourds de sens, bien s\u00fbr. Elle ne portait que du rose, ses cheveux blonds remont\u00e9s tr\u00e8s haut, et se vit brocarder au th\u00e9\u00e2tre.<\/p>\n

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Avant Betty Boop, il y eut\u2026<\/strong> Nina Mae McKinney. On l\u2019appelait la Garbo noire pour sa beaut\u00e9 frappante et pourtant, pas un mot sur la diva aux airs de Betty Boop quand Hollywood \u00e9voque son \u00e2ge d\u2019or. Ange aux airs canaille, Nina Mae McKinney, surnomm\u00e9e la Garbo noire,\u00a0 montre son minois \u00e0 la fin des ann\u00e9es 20, r\u00e9v\u00e9l\u00e9e par King Vidor, le r\u00e9alisateur de La Grande Parade<\/em>. Qui se souvient alors, qu\u2019\u00e0 16 ans \u00e0 peine, Hollywood se p\u00e2me devant ses ondulations sur Sunset Boulevard\u00a0? Affolante de sensualit\u00e9 dans un music-hall de Broadway<\/a> o\u00f9 elle se produit avec la troupe Blackbirds of 1928<\/em>, elle est embauch\u00e9e par Vidor pour tenir le premier r\u00f4le d\u2019 Hallelujah<\/a>, premi\u00e8re com\u00e9die musicale au casting enti\u00e8rement noir.<\/p>\n

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Avant Grace Jones il y eut\u2026<\/strong> Trina Parks fut la premi\u00e8re James Bond girl noire de l’histoire\u00a0; n\u00e9e en 1946 elle \u00e9tait danseuse et chor\u00e9graphe. Elle incarnait en 1971 Thumper, dans les \u00a0\u00bbDiamonds are forever\u00a0\u00bb aux c\u00f4t\u00e9s de Sean Connery.<\/p>\n

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Que celui qui n\u2019a jamais entendu parler de Rosa Parks l\u00e8ve la main. Si on vous dit blonde, vous r\u00e9pondez\u2026 Marylin. Et pourtant, d\u2019autres ouvrirent la voie ou allum\u00e8rent des \u00e9toiles avant elles. En ce jour de No\u00ebl, donnons-leur un peu de lumi\u00e8re, quelle que fut leur fa\u00e7on de briller, dans leurs \u00e9crits, sur grand… <\/p>\n

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