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{"id":6361,"date":"2017-01-19T15:31:01","date_gmt":"2017-01-19T15:31:01","guid":{"rendered":"http:\/\/fossette-magazine.com\/?p=6361"},"modified":"2017-01-19T15:40:10","modified_gmt":"2017-01-19T15:40:10","slug":"soudain-aissa-maiga-parut","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/fossette-magazine.com\/soudain-aissa-maiga-parut\/","title":{"rendered":"Et soudain, A\u00efssa Ma\u00efga parut"},"content":{"rendered":"

Gr\u00e2ce \u00e0 sa filmographie, la femme noire au cin\u00e9ma n’enfile plus forc\u00e9ment le jogging de la jeune fille de banlieue ou la blouse de la femme de m\u00e9nage sympa. Ambitieuse, brillante, ou simplement maman heureuse en m\u00e9nage -une raret\u00e9 au cin\u00e9ma- A\u00efssa Ma\u00efga ouvre de nouvelles perspectives \u00e0 toute une g\u00e9n\u00e9ration d’actrices! La fin de l’invisibilit\u00e9?<\/h3>\n

Dans Bienvenue \u00e0 Marly-Gomont, Kamini avait \u00e0 c\u0153ur de montrer qu’un noir pouvait r\u00e9ussir en France dans un autre domaine que le football ou le show-business et l’histoire de son p\u00e8re lui fournissait certes un mod\u00e8le \u00e0 suivre pour la jeunesse issue de l’immigration mais aussi l\u2019occasion de changer le regard sur les noirs en France.<\/p>\n

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Car le cin\u00e9ma, aussi \u00e9clairant soit-il parfois, n\u2019avait jusqu\u2019ici pas fait grand-chose pour sortir de l\u2019image \u00e9triqu\u00e9e du noir de banlieue au mieux pour les hommes, fut-il Oma Sy, et de la femme de m\u00e9nage devenant l\u2019ange gardien de son patron blanc pour les femmes. (Firmine Richard dans le n\u00e9anmoins r\u00e9ussi Romuald et Juliette o\u00f9 son jeu \u00e9clabousse jusqu\u2019\u00e0 la prestation d\u2019Auteuil).<\/p>\n

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Personne ne peut sous-estimer la port\u00e9e du film Bandes de filles et la sinc\u00e9rit\u00e9 de sa r\u00e9alisatrice mais enfin, \u00e0 quand une fiction s\u2019appuyant sur des personnages de filles noires bosseuses, int\u00e9gr\u00e9es, issues de familles m\u00e9tiss\u00e9es, bref, plurielles, comme celles \u00e0 qui Amandine Gay donne la parole dans son documentaire \u00ab\u00a0Ouvrir la voix\u00a0\u00bb.<\/p>\n

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Des femmes \u00e0 qui l\u2019on rappelle quotidiennement qu\u2019elles ne sont pas blanches\u00a0:\u00a0\u00bb \u00ab On ne peut jamais se fondre<\/a> dans la masse, \u00eatre<\/a> invisibles, c\u2019est-\u00e0-dire ne pas \u00eatre une source de curiosit\u00e9 ou d\u2019angoisse pour l\u2019autre. Nous sommes toujours en alerte, car si l\u2019on oublie qu\u2019on est noire, on va nous le rappeler<\/a> de mani\u00e8re extr\u00eamement violente. Pour ceux qui grandissent dans un milieu o\u00f9 \u00eatre noir est la norme, il est extr\u00eamement difficile de comprendre<\/a> ce que vivent les Noirs en France<\/a> \u00bb\u00a0\u00bb<\/em> Et toujours, comme le rappelle Le Monde Afrique \u00ab\u00a0l\u2019in\u00e9vitable question sur les origines (\u00ab Tu viens d\u2019o\u00f9 ? \u00bb<\/em>), l\u2019\u00e9tonnement quand vous maniez \u00e0 la perfection l\u2019imparfait du subjonctif (\u00ab Tu parles bien le fran\u00e7ais ! \u00bb<\/em>) ou quand vous dites que vous avez fait Sciences<\/a> Po.\u00a0\u00bb Elles ne sont donc pas pr\u00eates de l\u2019oublier, donc, mais ne se retrouvent nullement dans les m\u00e9dias\u00a0; ni au cin\u00e9ma, ni sur le petit \u00e9cran, et ne parlons m\u00eame pas des magazines. C\u2019est un d\u00e9bat entam\u00e9 avec la pol\u00e9mique suscit\u00e9e par un billet fort maladroit de Elle et qui n\u2019a d\u00e9bouch\u00e9 sur rien.<\/p>\n

On peut comprendre alors l\u2019hommage vibrant de Viola Davis<\/a> \u00e0 la r\u00e9alisatrice Shonda Rhimes, cr\u00e9atrice de Scandal<\/em>, premi\u00e8re s\u00e9rie avec une femme noire en premier r\u00f4le.<\/p>\n

\"olivia-pope\"<\/a><\/p>\n

Gr\u00e2ce \u00e0 ce metteur en sc\u00e8ne d\u00e9sormais incontournable \u00e0 Hollywood, le public devient accroc \u00e0 des s\u00e9ries avec des noirs pas forc\u00e9ment d\u00e9linquants ou pauvres. C\u2019est le premier pas qui compte. En France, on en est loin et c\u2019est pourquoi le parcours de A\u00efssa Ma\u00efga est remarquable. Car que ce soit dans Les Poup\u00e9es Russes<\/em>, Je vais bien, ne t’en fais pas<\/em>, ou Le Marsupilami, elle joue les \u00e9tudiantes de caract\u00e8re, les jeunes femmes de t\u00eate ou sans scrupule et \u00e9vite soigneusement les r\u00f4les \u00e0 clich\u00e9s. Consciente du sillon qu\u2019elle trace, la jeune femme d\u00e9clarait lors de la promotion de Bienvenue\u2026<\/a>, \u201cCe qui est tr\u00e8s int\u00e9ressant dans ce film, c\u2019est qu\u2019il y a un inversement du rapport de classes<\/em>\u00a0\u00bb Et d\u2019ajouter : Pour une fois, ce sont les noirs qui sont les plus \u00e9duqu\u00e9s et les plus bourgeois.<\/em><\/p>\n

Pour la sortie de Il a tes yeux<\/a>, de Lucien Jean-Baptiste, dans lequel elle incarne une femme noire qui adopte un b\u00e9b\u00e9 blanc, A\u00efssa se r\u00e9jouit\u00a0: \u00abC’est rare au cin\u00e9ma qu’une femme noire ne soit pas une victime, qu’elle ait un mari sympa et qui l’aime. J’ai saut\u00e9 sur l’occasion ! \u00bb<\/p>\n

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