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{"id":5433,"date":"2016-09-07T06:03:32","date_gmt":"2016-09-07T06:03:32","guid":{"rendered":"http:\/\/fossette-magazine.com\/?p=5433"},"modified":"2016-10-20T17:47:25","modified_gmt":"2016-10-20T17:47:25","slug":"lhomme-qui-ne-voulait-pas-sarreter-de-grandir","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/fossette-magazine.com\/lhomme-qui-ne-voulait-pas-sarreter-de-grandir\/","title":{"rendered":"L\u2019homme qui ne voulait pas s\u2019arr\u00eater de grandir"},"content":{"rendered":"

Rencontre au sommet avec un g\u00e9ant de la photographie\u00a0: Daniele Tamagni, qui immortalise sur papier glac\u00e9 les acteurs de la contre-culture mondiale. Avec James Barnor, le l\u00e9gendaire photographe du Ghana et des diasporas de Londres, ils exposent \u00e0 Londres leur vision d’une Afrique urbaine,\u00a0 inventive et \u00e0 contre-courant.<\/h3>\n

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Depuis Daniele Tamagni, on sait que le dandysme se joue aussi bien \u00e0 Bacongo que chez Proust, le mouvement hipster \u00e0 Johannesbourg, ou le bling bling \u00e0 Cuba. Rockers du Botswana, lutteuses de Bolivie, tous se racontent avec la pleine conscience de leur monde marginal dont ils veulent se d\u00e9marquer. \u00catre \u00e0 la mode est une fa\u00e7on de faire partie du monde et Daniele Tamagni le raconte tr\u00e8s bien.<\/p>\n

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Parlez-nous de cette exposition avec James Barnor qu\u2019accueille la Octobre Gallery \u00e0 Londres d\u00e8s demain\u00a0?<\/strong><\/p>\n

J\u2019ai rencontr\u00e9 James Barnor lors du Colloque \u00ab\u00a0Black Portaiture\u00a0(s)\u00bb\u00a0 \u00e0 Paris en 2013. La connexion s\u2019est imm\u00e9diatement faite entre nous car nous aimons nos \u0153uvres respectives.
\nIl y a des diff\u00e9rences entre nous deux bien s\u00fbr, mais aussi de nombreuses similitudes; nous nous sommes tous les deux beaucoup document\u00e9s sur la communaut\u00e9 africaine \u00e0 Londres avec une attention particuli\u00e8re port\u00e9e \u00e0 la mode et au style de vie qui s’y pratique.<\/p>\n

\u00ab\u00a0Soyez humble, travaillez dur, et ne cessez jamais, jamais, de grandir artistiquement\u00a0\u00bb<\/h3>\n

Qu\u2019est-ce qui vous d\u00e9marque l\u2019un de l\u2019autre\u00a0?<\/strong><\/p>\n

Alors que ses photos sont davantage des mises en sc\u00e8ne, des portraits provenant de son exp\u00e9rience du studio \u00e0 Accra au Ghana, je tente pour ma part de capturer l’instant, le moment d\u00e9cisif \u00e0 la recherche d’histoires narratives.<\/p>\n

\"James<\/a> \"James<\/a>
\n Quels conseils donneriez-vous un photographe travaillant dans l\u2019univers de la mode ?<\/strong><\/p>\n

Je sugg\u00e8re quelque chose de simple\u00a0: soyez humble, travaillez dur et ne cessez jamais, jamais, de grandir artistiquement, et de d\u00e9velopper autant que possible un style unique et cr\u00e9atif.
\n Quels d\u00e9fis avez-vous r\u00e9ussi \u00e0 relever en tant que photographe des acteurs de la contre-culture\u00a0?<\/strong>
\nJe pense qu’il y en a beaucoup mais il est surtout tr\u00e8s important de comprendre quel est le bon moment pour shooter\u00a0; il s\u2019agit de trouver un \u00e9quilibre entre la n\u00e9cessit\u00e9 de la prise de vue lorsque vous avez l’inspiration et le respect du sujet qui pourrait ne pas appr\u00e9cier \u00eatre photographi\u00e9 \u00e0 ce moment pr\u00e9cis.
\nComment d\u00e9cririez-vous votre style?<\/strong><\/p>\n

Comme \u00a0un m\u00e9lange de photographie documentaire, spontan\u00e9e, avec la r\u00e9alisation de portraits travaill\u00e9s. Je veux dire que j’aime capturer les moments instantan\u00e9s mais aussi construire l’image dans la composition d’\u00e9clairage ou en termes de couleur. Je trouve plus d’inspiration dans la rue que dans tout autre lieu.<\/p>\n

D\u00e9crivez un moment au d\u00e9but de votre carri\u00e8re o\u00f9 vous avez senti que vous pourriez dire, \u00abje l’ai fait \u00bb.<\/strong><\/p>\n

Chaque fois que je prends la photo que j\u2019avais imagin\u00e9e de prendre je peux dire\u00a0: \u00ab\u00a0je l\u2019ai fait\u00a0\u00bb\u00a0!<\/p>\n

\"Private<\/a><\/p>\n

Daniele Tamagni and James Barnor<\/a>, jeudi 8 septembre 2016 – vendredi 30 septembre 2016, Octobre Gallery London<\/p>\n

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Rencontre au sommet avec un g\u00e9ant de la photographie\u00a0: Daniele Tamagni, qui immortalise sur papier glac\u00e9 les acteurs de la contre-culture mondiale. Avec James Barnor, le l\u00e9gendaire photographe du Ghana et des diasporas de Londres, ils exposent \u00e0 Londres leur vision d’une Afrique urbaine,\u00a0 inventive et \u00e0 contre-courant. Depuis Daniele Tamagni, on sait que le… <\/p>\n