Baptis\u00e9e \u00ab\u00a0Le Corps le plus ensorcelant d\u2019Italie\u00a0\u00bb, Chelo Alonso, de son vrai nom Isabelle Garcia, \u00e9tait en r\u00e9alit\u00e9 cubaine. Mais qu\u2019importe, sa plastique de r\u00eave \u00e0 l\u2019affiche d\u2019un film suffisait \u00e0 drainer la foule vers les salles obscures. Dire que sa passion avou\u00e9e \u00e9tait la\u2026 \u00a0cuisine! Et puis, son r\u00eave n\u2019\u00e9tait pas d\u2019\u00eatre actrice mais danseuse\u00a0; c\u2019est aux Folies Berg\u00e8res qu\u2019elle fut d\u2019ailleurs remarqu\u00e9e. Elle s\u2019appelle alors Cl\u00e9o, le pr\u00e9nom qu\u2019elle s\u2019est choisie et avec lequel elle a mis la Havane \u00e0 ses pieds avant de conqu\u00e9rir le Br\u00e9sil, l\u2019Argentine et\u2026toute l\u2019Am\u00e9rique latine!<\/p>\n Joyce Bryant<\/strong><\/p>\n N\u00e9e \u00e0 Oakland , en Californie , vers 1920, elle avait \u00e9t\u00e9 rebaptis\u00e9e par Hollywood la \u00abBlack Marilyn \u00bb, puis la \u00ab Bombe blonde de bronze \u00bb\u00a0; l\u2019artiste teignait en effet ses cheveux avec de la peinture de radiateur d’argent. Joyce Bryant, qui dut souvent fait face \u00e0 la discrimination et \u00e9tait ouvertement en lutte pour l\u2019obtention des droits civiques a \u00e9t\u00e9, en 1952, la premi\u00e8re artiste noire \u00e0 se produire dans un h\u00f4tel de Miami Beach, d\u00e9fiant les menaces du Ku Klux Klan qui avait br\u00fbl\u00e9 son effigie. Des actrices diront plus tard devant les r\u00f4les insipides qu\u2019on leur proposait\u00a0: \u00abJe ne veux pas avoir l’air innocent, je veux ressembler \u00e0 Joyce Bryant.\u00a0\u00bb<\/p>\n <\/p>\n Faten Hamam<\/strong><\/p>\n Elle est la star absolue du cin\u00e9ma \u00e9gyptien que les r\u00e9alisateurs s\u2019arrachent mais aussi amour fou d\u2019Omar Sharif qui confiera qu\u2019elle a \u00e9t\u00e9 la seule femme qu\u2019il ait aim\u00e9e. Leur couple dans Ciel d\u2019enfer fera d\u2019eux un des couples mythiques du grand \u00e9cran. Le couple Sharif-Hamama atteint son apog\u00e9e dans son dernier film, La rivi\u00e8re de l\u2019amour<\/em><\/a> de Ezzel Dine Zulficar, sorti en 1960, deux ans avant que l\u2019acteur ne devienne une star mondiale avec Lawrence d\u2019Arabie<\/em>. Pour lui, elle divor\u00e7a de son premier mari, le futur r\u00e9alisateur de La rivi\u00e8re de l\u2019amour Ezzel Dine Zulficar.<\/p>\n <\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Marylin, Ursula, Eva\u2026 si ces femmes sculpturales ont sans conteste marqu\u00e9 \u00e0 tout jamais l\u2019imaginaire collectif des cin\u00e9philes, la palette des actrices bombesques est autrement plus large. Cubaine aux airs d\u2019Italienne, Noire aux cheveux d\u2019argent, princesse rebelle du cin\u00e9ma \u00e9gyptien, Chelo Alonso, Joyce Bryant ou Faten Hamama ont, elles aussi en leur temps, rallum\u00e9 les… <\/p>\n![\"chelo-alonso-51\"](\"http:\/\/fossette-magazine.com\/wp-content\/uploads\/2016\/08\/chelo-alonso-51.jpg\")
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