Le ph\u00e9nom\u00e8ne du grand retour au cheveu naturel chez les femmes noires ou m\u00e9tiss\u00e9es ne doit pas faire oublier l\u2019immense richesse capillaire du continent africain. Avant le r\u00e8gne du d\u00e9frisage pour satisfaire aux codes occidentaux, les coiffures, dans l\u2019oc\u00e9an indien et en Afrique \u00e9taient d\u2019une extr\u00eame diversit\u00e9. Richesse aujourd\u2019hui remises au go\u00fbt du jour\u2026 en Occident\u00a0! Merci Kim Kardashian pour avoir mis en lumi\u00e8re les tresses africaines, mais pour l’h\u00e9ritage, on se permet de corriger…<\/p>\n

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Ce que Kim baptise oxer braids ou Kim Kardashian Signature Braids (On r\u00eave…) sont en r\u00e9alit\u00e9 plus connues sous le nom de cornrows ou nattes couch\u00e9es\/coll\u00e9es. D\u2019autres stars avaient bien avant elle opt\u00e9 pour cette coiffure traditionnelle africaine. Comme Janaelle Monae, Alicia Keys ou Jada Pinkett Smith…<\/p>\n

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Certes les tresses africaines -dont Kim Kardashian s\u2019est proclam\u00e9 l\u2019inventeur, tuto \u00e0 l\u2019appui- est un des classiques de la coiffure africaine. De l\u2019\u00c9thiopie au S\u00e9n\u00e9gal, les tresses, orn\u00e9es de perles ou relev\u00e9es en chignon, tress\u00e9es sur le cr\u00e2ne ou port\u00e9es librement, subliment les jeunes filles et les femmes.<\/p>\n

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Ce que l\u2019on connait moins, c\u2019est l\u2019extr\u00eame complexit\u00e9 de certaines de ces coiffures et leur inventivit\u00e9 sans faille, de ces femmes de la tribu Fulani, aux jeunes filles du B\u00e9nin. Ou bien encore chez cette femme de la tribu Fang.<\/p>\n

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Il y a une modernit\u00e9 saisissante dans certaines de ces coiffures comme chez cette jeune fille Wolof<\/p>\n

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Aujourd\u2019hui, des ic\u00f4nes de la jeune g\u00e9n\u00e9ration comme Zo\u00e9 Kravitz m\u00ealent art ancestral africain et modernit\u00e9 afro punk, des stars telles Beyonce, Janet Jackson, Jada Pinkett Smith ou plus r\u00e9cemment, des actrices tr\u00e8s bankable comme Amanda Seyfried les arborent pour des raisons diff\u00e9rentes mais toutes avec panache.<\/p>\n

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Le ph\u00e9nom\u00e8ne du grand retour au cheveu naturel chez les femmes noires ou m\u00e9tiss\u00e9es ne doit pas faire oublier l\u2019immense richesse capillaire du continent africain. Avant le r\u00e8gne du d\u00e9frisage pour satisfaire aux codes occidentaux, les coiffures, dans l\u2019oc\u00e9an indien et en Afrique \u00e9taient d\u2019une extr\u00eame diversit\u00e9. Richesse aujourd\u2019hui remises au go\u00fbt du jour\u2026 en… <\/p>\n