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{"id":4563,"date":"2015-12-26T11:54:05","date_gmt":"2015-12-26T11:54:05","guid":{"rendered":"http:\/\/fossette-magazine.com\/?p=4563"},"modified":"2017-07-31T15:47:15","modified_gmt":"2017-07-31T15:47:15","slug":"bahati-sugar-invente-la-mode-ethnico-europeenne","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/fossette-magazine.com\/bahati-sugar-invente-la-mode-ethnico-europeenne\/","title":{"rendered":"Bahati Sugar invente la mode ethnico-europ\u00e9enne"},"content":{"rendered":"

\"11221903_10200860928801841_6845674557353961389_n\"<\/a><\/strong><\/h3>\n

\u00ab\u00a0Les jeunes comoriens doivent s’approprier les tenues traditionnelles!\u00a0\u00bb; c’est le cri du c\u0153ur de Aida Mkontsi, cr\u00e9atrice de la marque Bahati Sugar, un nom qui fleure bon le sucre d\u2019orge et qui rappelle \u00e0 la styliste combien elle raffolait, enfant, des friandises. R\u00eavant de marcher sur les pas d\u2019Ala\u00efa et de Saab, elle revisite la mode comorienne en la modernisant.D\u00e9tonnant!<\/span><\/span><\/strong><\/h3>\n

Blouse en mousseline noire et jupe wax, tissu africain et cr\u00eape blanc associ\u00e9s \u00e0 un pantalon slim, robe en matelass\u00e9 blanc et mix wax-endui dor\u00e9, vous \u00eates une adepte du m\u00e9lange des genres ? <\/strong><\/p>\n

J’aime les tissus d’Afrique et d’Europe, la mixit\u00e9 et la diversit\u00e9. M\u00e9langer les tissus est une fa\u00e7on pour moi de r\u00e9unir les continents dans un seul entit\u00e9 pour n’en faire qu’une. \u00c0 travers mes cr\u00e9ations, je fais ce m\u00e9lange afin que la personne qui porte Bahati Sugar puisse repr\u00e9senter la mixit\u00e9 et pourquoi pas se d\u00e9marquer des autres.<\/p>\n

\"DSC05060\"<\/a><\/p>\n

Bahati Sugar, on dirait un nom de friandise\u2026 d’o\u00f9 vient le nom que vous avez donn\u00e9 \u00e0 votre marque?<\/strong><\/p>\n

Oui, on me le dit souvent d’ailleurs. Je raffole des friandises depuis toujours\u00a0; c\u2019est de l\u00e0 que m\u2019est venu le surnom de \u00ab Sugar\u00a0\u00bb. J\u2019ai ensuite ajout\u00e9 \u00ab\u00a0Bahati\u00a0\u00bb, qui signifie chance en comorien.<\/p>\n

Qui vous inspire ?<\/strong> Elie Saab et Azzedine Ala\u00efa, les tissus du monde ainsi que la musique traditionnelle comorienne.<\/p>\n

Quels sont vos tissus de pr\u00e9dilection ?<\/strong> J’ai une pr\u00e9f\u00e9rence pour le chiromani et le wax mais j’aime tous les tissus comme la dentelle, le velours, satin, et bien d’autres.<\/p>\n

Avec vous, la robe de soir\u00e9e devient\u2026 ethnico-europ\u00e9enne, qu\u2019entendez-vous par l\u00e0 ? La robe dos nu chiromani et satin en est-elle le meilleur exemple <\/strong>?<\/p>\n

Ethnico-europ\u00e9enne est un mot qui r\u00e9sume bien mon style, le mixage de tissus. La robe dos nu rouge en chiromani\/satin est un bel exemple car c’est une robe qui est compos\u00e9e de deux tissus entre le chiromani port\u00e9 par la femme comorienne et le satin souvent port\u00e9 en Occident. Un tissu traditionnel avec une coupe moderne et europ\u00e9enne.<\/p>\n

\"deborah<\/a><\/p>\n

Vous aimez \u00e9galement revisiter la tradition comme la robe de mari\u00e9e comorienne; doit-elle se moderniser selon vous ?<\/strong><\/p>\n

Revisiter la mode traditionnelle est un d\u00e9fi pour moi car je trouve que les tenues ne sont souvent port\u00e9es que lors d’\u00e9v\u00e9nements sp\u00e9ciaux ou par nos ain\u00e9es. Tr\u00e8s peu de jeunes de moins de 30 ans osent s\u2019en v\u00eatir dans leur quotidien\u00a0; en modernisant le tissu, j’esp\u00e8re les inciter \u00e0 se les approprier et toucher une client\u00e8le plus large. Aujourd\u2019hui, cela commence \u00e0 apporter les fruits car beaucoup de jeunes commencent \u00e0 en porter dans le sorties, dans le quotidien. C\u2019est une fiert\u00e9 pour moi de pouvoir contribuer \u00e0 cette d\u00e9mocratisation d\u2019un style vestimentaire.<\/p>\n

Qu\u2019est-ce-qui permettrait, selon vous, aux stylistes de l\u2019Oc\u00e9an Indien, d\u2019acqu\u00e9rir plus de visibilit\u00e9 ?<\/strong> Participer \u00e0 des \u00e9v\u00e9nements internationaux \u00a0ou organiser des \u00e9v\u00e9nements sur cette th\u00e9matique qui attirerait des stylistes et cr\u00e9ateurs d\u2019autres pays. S\u2019ouvrir au monde et une bonne fa\u00e7on de se faire conna\u00eetre de partager des savoir-faire et aussi \u00eatre une source d\u2019inspiration et de cr\u00e9ativit\u00e9. J\u2019en profite pour encourager l\u2019ALCOI qui organise chaque ann\u00e9e le prix de l\u2019Oc\u00e9an Indien de la mode.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

\u00ab\u00a0Les jeunes comoriens doivent s’approprier les tenues traditionnelles!\u00a0\u00bb; c’est le cri du c\u0153ur de Aida Mkontsi, cr\u00e9atrice de la marque Bahati Sugar, un nom qui fleure bon le sucre d\u2019orge et qui rappelle \u00e0 la styliste combien elle raffolait, enfant, des friandises. R\u00eavant de marcher sur les pas d\u2019Ala\u00efa et de Saab, elle revisite la… <\/p>\n