Il faut bien se lancer un jour et pour <\/strong>Chouhoura Abdallah-Minas, de Choumi Cr\u00e9ations, le Salon de la Mode de l’Oc\u00e9an Indien a \u00e9t\u00e9 plus qu\u2019un grand saut, il a confirm\u00e9 son potentiel et scell\u00e9 son avenir. Entretien avec une cr\u00e9atrice, qui sait d\u2019o\u00f9 vient le vent.<\/strong><\/h3>\n

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Tanzanie, Istanbul\u2026 vos<\/strong> sources d\u2019inspiration\u00a0transparaissent dans vos tenues aux couleurs \u00e9clatantes. Votre venue au salon de la\u00a0mode de Mayotte vous a-t-elle \u00a0donn\u00e9 de nouvelles id\u00e9es ?
\n<\/strong>Mon activit\u00e9 est toute r\u00e9cente, c\u2019est la premi\u00e8re fois que je participe \u00e0 un salon, que je fais d\u00e9filer mes mod\u00e8les, et que j\u2019expose ainsi au grand public. Bien s\u00fbr que j\u2019ai beaucoup appris. J\u2019en tire quelques le\u00e7ons. Je dois travailler les finitions. Tout ce que je pr\u00e9sente est fait main, de fa\u00e7on tr\u00e8s artisanale. J\u2019ai aussi compris qu\u2019il faut que je travaille plus sur le linge de maison, il y a une forte demande. Je crois que mon style et mes produits ont plu.<\/p>\n

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On sent dans vos cr\u00e9ations une tr\u00e8s forte empreinte de la culture traditionnelle… Vous habillez les hommes \u00e9galement, et vous avez d\u2019ailleurs<\/strong> \u00a0d\u00e9fil\u00e9 avec eux\u2026<\/strong><\/p>\n

C\u2019est vrai. Je dirai que je voudrais faire partager aux autres le go\u00fbt de nos pays de l\u2019Oc\u00e9an Indien. Nous nous sentons bien dans ces textures naturelles \u00e0 la fois souples, l\u00e9g\u00e8res et \u00e9l\u00e9gantes. Elles vont avec les aliz\u00e9s, les senteurs de vanille, d\u2019ylang-ylang, les lagons et aussi notre histoire entre l\u2019Orient et l\u2019Afrique. Moi je voudrais traduire tout \u00e7a dans ma marque Choumi. On pourrait appeler \u00e7a la \u201cChoumi attitude\u201d, non ? (\u201crires\u201d!) J\u2019avoue que je produits moins pour les hommes, \u00e7a vient petit \u00e0 petit. J\u2019essaie d\u2019affiner une ligne coh\u00e9rente dans ces m\u00eames tissus naturels.<\/p>\n

\u00a0Pour la gente masculine,\u00a0vous n\u2019h\u00e9sitez pas \u00e0<\/strong> m\u00ealer culture africaine et occidentale en customisant les\u00a0jeans par exemple\u2026<\/strong><\/p>\n

Oui, il y a des tissus typiquement africains, comme le bogolan – que j\u2019aime beaucoup- qui vont tr\u00e8s bien pour les hommes. Mais, je pense qu\u2019il faut les utiliser avec parcimonie. Par petites touches.<\/p>\n

\u00a0Choumi cr\u00e9ations, ce ne<\/strong> sont pas que des v\u00eatements, il y a aussi des accessoires\u2026. Et du linge de
\nmaison\u2026<\/strong>
\nJe fais travailler des artisans Masa\u00ef de Tanzanie, l\u00e0 o\u00f9 je vis. A partir de mes indications, leurs femmes font preuve d\u2019une patience et d\u2019une pr\u00e9cision extraordinaires pour le travail des perles. Vous retrouvez donc ces perles sur mes sacs, chaussures et bijoux. et je commence \u00e0 y travailler pour des robes et boubous. Quant au linge de maison, ce n’est pas un art mineur pour moi. Bien habiller sa chambre ou son salon, c\u2019est aussi important que bien s\u2019habiller soi-m\u00eame. J\u2019adore travailler les parures de lit, les nappes de table, les rideaux. Pour moi, Choumi c\u2019est tout cela.<\/p>\n

O\u00f9 vous arr\u00eaterez-vous\u00a0?
\n<\/strong>Pourquoi voulez-vous que je m\u2019arr\u00eate? Je viens de commencer!<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Il faut bien se lancer un jour et pour Chouhoura Abdallah-Minas, de Choumi Cr\u00e9ations, le Salon de la Mode de l’Oc\u00e9an Indien a \u00e9t\u00e9 plus qu\u2019un grand saut, il a confirm\u00e9 son potentiel et scell\u00e9 son avenir. Entretien avec une cr\u00e9atrice, qui sait d\u2019o\u00f9 vient le vent. Tanzanie, Istanbul\u2026 vos sources d\u2019inspiration\u00a0transparaissent dans vos tenues… <\/p>\n

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