Ode aux princesses indiennes, la dernière collection de Hariti M sublimée par Ramatou Rajiabo Miss Mayotte 2016 nous ramène, le temps de quelques clichés, aux temps de la splendeur des palais édifiés pour les Maharaja. Chaque création évoque une destinée. On plonge !
Sur ce cliché, Ramatou évoque le caractère frondeur de Rani Lakshmi bai (1828-1858), héroïne de la révolte des cipayes « Une femme comme elle n’obéissait à rien. Une femme comme elle, rebelle aux traditions, ne se laisserait pas faire, il en était certain. Tout était vrai. Elle maniait l’épée, elle était cavalière. Une femme comme elle pouvait conduire une guerre. Une femme comme elle… »
La Reine des cipayes
Catherine Clément
Classée par Vogue comme étant une des plus belles femmes du monde dans les années 30-40-50, et était adulée par les photographes et les journalistes, Gayatri Devi, qu’interprète Ramatou, épousa la modernité comme une évidence. Elle eut un rai rôle politique et social en Inde -Ainsi elle ouvrit des écoles pour filles à Jaïpur- au prix de sa liberté qu’elle n’hésita pas à perdre pour ses idées.
Le maharadjah Jagatjit Singh of Kapurthala fit la cour deux ans durant à Anita Delgado (1890-1962), danseuse espagnole devenue… Maharani indienne ! Il en était tombé amoureux en 1906 lors du mariage du roi d’Espagne Alphonse XIII où il avait été invité et avait admiré celle-ci danser, alors qu’elle n’était âgée que de seize ans. L’amoureux transi lui offrit un mariage princier inoubliable, arrivant perché sur un éléphant comme il se doit pour tout bon maharadjah qui se respecte.