Avec Moinecha Hariti, la robe du soir se file… à l’indienne ! Oui, la référence au pays des sarong et des saris est forte chez la styliste mais l’inspiration occidentale, dans les drapés ou les épaules dénudées est bien là. A l’image de la mode indienne, qui joue définitivement sur des variations plus modernes.

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« Je me sens tellement princesse indienne… C’est moi ! Et puis ces vêtements sont de véritables œuvres d’art« . Pour la Une du Vogue, Victoria Beckham s’était complètement laissée envoûter par la création indienne, avouant une fascination pour une tendance qui inspire depuis longtemps les créateurs à la recherche de look bohème. Côté tapis rouge, il y a eu aussi la fashionista Kate Bosworth, Renée Zellweger et Reese Witherspoon adeptes des coupes, matières et tissus tout droit venus d’Inde. Inspiré par les terres d’Asie depuis son enfance, Mossi, designer franco-malien a pu se rendre compte de l’engouement de nombreux Français pour la découverte de ce pays lors de son premier voyage professionnel en Inde en 2011 pour le Lakmé Fashion Week. La styliste Moinecha Hariti, quant à elle, maîtrise depuis des années le style indo-ethnique chic ; sa marque Hariti M l’a d’ailleurs choisi comme marque de fabrique.

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Moinecha pourrait parler des heures du sari, pour commencer. « C’est le plus traditionnel et le plus beau costume indien, le vêtement représentatif de la femme indienne par excellence. Adulé par les jeunes filles, valeur sûre pour leurs mères, il existe mille et unes manières de le draper. » Les actrices de Bollywood, les top models, les hôtesses de l’air amènent toujours mille et une façon de porter les sari avec des choli toujours de plus en plus créatifs, ainsi elles continuent de populariser ce grand classique. Et puis,  il y a eu la duchesse de Cambridge ; en s’affichant en Saloni à Londres, la marque portée par Saloni Lodha, une styliste indienne de 34 ans basée à Londres, quelques jours avant son voyage en Inde, Kate s’est mise à la mode indienne.

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Moinecha observe qu’en Inde, la tradition reste forte en matière de mode ; le salwar Kameez importé en Inde par les Pathans de Kabul a toujours la côte, comme les saris chatoyants, mais il y a des évolutions ; le Kurta, longue tunique large qui descend jusqu’aux genoux,  est par exemple devenu aujourd’hui un vêtement mixte que l’on assortit volontiers à des jeans ou des leggings. De la même façon le top court est revisité ; il continue de faire  des ravages chez les célébrités de Bollywood. Il se porte avec un pantacourt, un skinny-jeans, une longue jupe droite ou frou-frou ou encore joliment marié à un sari ou un lengha-choli. Choisissez plutôt un top court avec une encolure bateau, conseille la maison Hariti M ; du simple top uni au top fleuri ou très travaillé, il y a le choix ! Sur les podiums aussi, souffle depuis 5 ans un vent nouveau ; les créations de Neeru Kumar – palette de tenues aériennes en soie de l’Assam, déclinée en chemisiers à col claudine, robes à manches ballons ou vestes ceinturées- illustrent cette volonté d’ouverture à la mode occidentale, dans un pays où la majorité des femmes reste fidèles à une garde-robe traditionnelle et pudique.Poonam Dubey at Amazon India Fashion Week Spring Summer 2016 SVA by Sonam and Paras Modi

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